Ça partait d’une belle intention, proposer à nouveau les graphismes première génération de l’infatigable Dofus en mettant en place un serveur qui en fournirait la clé, moyennent rétribution. C’est peut-être là que ça a cloché. L’entreprise est devenue, de la pure connivence de ses débuts jusqu’au procès récent, lucrative. On annonce un pactole de plus de 250 000 €. Pas vraiment une bagatelle.
Les deux accusés, Maxime et Bertrand, respectivement titulaire d’un BEP électronique de 19 ans et aide-cuisinier de 20 ans, s’expliquent : « Comme beaucoup de jeunes, j’ai été très déçu par le graphisme de la version 2 de Dofus, c’est la raison qui m’a conduit à remettre en ligne la première édition, qui est beaucoup mieux. » Et comme l’argent ne rentrait plus dans les poches d’Ankama (genre … ), ces derniers se sont un peu énervés. Et Paf ! Procès. Me Fache, qui assure la défense des inconséquents, plaidera qu’ils auraient été « dépassés par les événements ».
Si, si. Les deux super-héros écoperont de quelques mois de prison avec sursis et d’une amende en dommages et intérêts à hauteur de 200 000 €. Quant à Me Vercken, avocat d’Ankama (la société éditrice du jeu), on entend qu’ « il y a toujours une inconscience du préjudice, celui d’Ankama se chiffre à 1 400 000 €. » Vous faîtes ce que vous voulez de l’info, moi je vais continuer à y jouer gratos.
- Image de Nord éclair lors de l’audience des 2 pirates
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