Aujourd’hui, j’ai relevé cette information selon laquelle le salarié d’un autre hypermarché, Carrefour cette fois, a été licencié en 2009 pour avoir accepté d’un fournisseur une douzaine de laitues.
Ce genre d’anecdotes en dit suffisamment long sur le climat du marché du travail actuel, pour ne pas en rajouter sur l’état de précarité dans lequel ce genre d’établissements maintiennent leurs salariés, en tension permanente.
Hier, Zola et les mines, aujourd’hui la grande distribution et sa précarité généralisée érigée au rang d’une norme sociale. Et qu’on s’estime heureux d’avoir du boulot, en plus…
Travailler plus, qu’il disait. Oui, et fermer sa gueule… Ainsi, souvenez-vous donc de ces caissières qui ont du faire grève pour que leurs employeurs pourtant déjà saturés de profits ne les paient pas sous le smic en utilisant leurs temps de pause…
Ces patrons voyous se croient tellement au dessus des lois, se sentent si forts en cette période de crise, et de chômage général, qu’ils se croient tout permis, et que ce genre d’incidents semble se multiplier au point qu’on en arrive à ne même plus s’étonner…
Vivement que ça pète.