Cette année le primeur à un goût de démagogie....

Publié le 18 novembre 2011 par Marius

ll suffit d’entre en campagne pour voir (re)surgir les fantaisies à haute valeurs de séduction.

Prenez le PS. Sa période d’euphorie est vite retombée. Après les diverses propositions énoncées avec plus ou moins de conviction par les candidats aux primaires le choix s’est porté, par défaut, sur F. Hollande. Comment a-t-il obtenu un tel score ? Sur des bases parfaitement intenables dont, en particulier, la proposition de renforcer au plus vite les effectifs de l’éducation nationale. Pas un peu, mais 60 000 postes. Naturellement ce n’est qu’après la période de la campagne, après quelques rectifications habiles qu'une proposition concrète nous est offerte…Merci à Michel SAPIN pour les précisions apportées ; il s’agit simplement d’une répartition différente des effectifs de nos services d’état permettant de favoriser l’éducation nationale (gavée de sympathisants prêts à accepter l’aubaine) au dépens d’autres administrations comme, par exemple, le trésor et les finances où l’informatisation fait enfin le lien entre le public et les services. Tout est résumé ici et complété . En définitive la contrainte des marchés et les agences  d’annotation auront eu sur ce sujet le dernier mot. Tant mieux ; cela s’appelle le réalisme. Le coup (coût) n’est pas passé très loin ! Attendons maintenant les prochaines promesses intenables de ce sympathique candidat…elles ne sauraient tardées.

Prenez l’UMP. Son candidat, notre Président, était à Bordeaux cette semaine. Il  ne s’agissait pas d’un jogging dans les vignes mais bien d’un déplacement hautement symbolique face au développement (supposé) de la fraude chez les assujettis sociaux. La guerre aux tires au flan est un des thèmes du FN ; s’accaparer de ce sujet est donc une nécessité vitale dans une période où toutes les voix comptent. On en oublierait presque que le premier mandat de SARKOZY était basé sur la valeur travail et le plein emploi. Aujourd'hui l’on néglige la cause pour se concentrer exclusivement sur les effets ; l’absence de revenus fragilise les plus démunis au point de tenter quelques uns à solliciter quelques avantages de leurs caisses sociales…

Ainsi à défaut de créer des emplois et devant la récession des ressources  l’on détruit progressivement les protections sociales et l'on élimine les "ayants droit".

Mais, la seule réponse trouvée face à l’annonce de suppression d’emploi chez PEUGEOT…c’est de faire bénéficier, comme par le passé, les salariés d’un départ anticipé à la retraite(1). Comme si cette ficelle décision ne constituait pas une fraude directe aux caisses sociales alimentées, pour quelques temps encore, par d’autres malheureux salariés.

Jusqu’à quand  préfèrera t’on bricoler des « plans d’économie »  avec, par exemple, des journées de carence supplémentaires impactant les petits revenus que d’interdire aux industriels le licenciement à caractère boursier ?

Droite et Gauche continue la démagogie de comptoir…En ces jours de vin nouveau je vous souhaite une bonne santé !

(1) ainsi il n'y a pas de licenciement ou de dégraissage...juste une anticipation sur l'age du départ à la retraite....