A partir d’aujourd’hui vendredi 18 novembre, et jusqu’à lundi 21 novembre, parlementaires européens et représentants des Etats membres de l’Union européenne (UE) se retrouvent à Bruxelles pour tenter de trouver une porte de sortie aux blocages des propositions sur le budget européen pour l’année 2012. Tandis que les parlementaires européens ont approuvé, le 26 octobre, un budget prévisionnel de 133 milliards d’euros, les Etats ont dénoncé la hausse de 6,6 milliards d’euros par rapport à celui de l’année précédente. Les Etats, aujourd’hui principaux contributeurs du budget européen, se disent exsangues. Ils ne peuvent conjuguer ce projet de budget avec la politique de rigueur qu’ils souhaitent appliquer partout en Europe. Ainsi, Grande-Bretagne, Finlande, Suède, Danemark, Autriche et Pays-Bas ont d’ores et déjà refusé la proposition. David Cameron, Premier ministre britannique, a déclaré que c’est à se demander » si ces institutions [européennes] connaissent ce que chaque pays, chaque citoyen doit endurer alors que nous réduisons nos budgets « . Si aucun accord n’était trouvé d’ici lundi, c’est le système des » 12èmes provisoires » qui sera mis en place, dont personne ne veut en raison de sa complexité et de son inadaptabilité.