A cette occasion il avait annoncé une i-riposte aux « comploteurs » ( ainsi qu'aux médias honnis de l'UMP : Mediapart et Marianne ), tout en admettant que le web ne faisait pas partie de la culture des militants et sympathisants. Quelques temps plus tard à son initiative émergeait l'observatoire des mensonges de la gauche qui fonctionne, depuis son lancement, dans une quasi indifférence.
Alors comment rendre plus agressif la « sarkosphere » sur le net, notamment sur les réseaux sociaux, qui montent en puissance à l'approche de la présidentielle de 2012 ?
Eh bien, l'UMP n'y est pas allé par quatre chemins puisqu'elle a créé, à la manière des « éléments de langage », destinés aux ministres et à ses élus, un site de questions, prêtes à l'usage, pour le réseau social Twitter.
Twitter pour ceux qui l'ignoreraient est un service de micro blogage. En clair un site où se retrouvent des internautes pour échanger de courts messages de 140 caractères. Chaque inscrit peut s'abonner aux informations et messages d'autres participants et peut surtout les relayer auprès de ses propres abonnés. Comme Facebook, il a été largement utilisé comme moyen de communication par les révolutionnaires ou opposants aux régimes contestés comme l'Ukraine, la Tunisie, l'Égypte ou la Libye.
Or, en France, s'il ne rivalise pas encore avec Facebook, Twitter est en passe de devenir un haut lieu du militantisme politique où la gauchosphere, chère à notre ami Benjamin, a pris une avance considérable sur la sarkosphere.
Comment fonctionne le site de l'UMP pour Twitter ?
Il s'agit d'une plate-forme baptisée : Invitons-les à débattre qui propose d'interpeller les autres candidats, déclarés à la présidentielle de 2012.
Copies d'écran réalisées à partir du site de l'UMP « Inivitons-les à débattre »
Crédit photo
Le blog DMI
Slovar