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Est-ce à cause de moi ou d'eux?Ces livres me sont tombés des mains.Rom@ de Stéphane AudeguyLa belle amour humaine de Lyonel TrouillotAucun n’a trouvé grâce à mes yeux.A chacun cependant j’ai accordé sa chance: deux heures delecture minimum, avec reprises, essais divers, retours enarrière!Rien à faire! Je n’ai pas accroché!Je les repose définitivement sur leur étagère.Ces quelques mots seront pour moi leur dernier adieuCes deux romans avaient pourtant en commun: -D’avoir des titres que j’aime beaucoup- D’être le deuxième livre que je lis de chacun d’eux et d'avoir bien aimé les précédents : oIn Memoriam d’Audeguy.oYanvalou pour Charlie de Trouillot.-d’avoir été encensés par la critique journalistique. Pas un seul article, je ne dis pas négatif mais qui ne soit pas dithyrambique. -d’avoir eu leur chance pour les prix littéraires de la Rentrée.o Première sélection pour le Goncourt 2011 pour le premier. oFinaliste du Goncourt et finalement Prix du roman métis pour le second.-De présenter des résumés et des quatrièmes de couvertures qui ont réussi à m’intéresser.Malgré cela : «Je ne saurais déterminer s’il y a eu un moment précis où l’histoire a commencé de m’apparaître comme un long cauchemar. Je suppose que c’est venu, comme le reste, avec le temps.»Ainsi parle la ville de Rome qui est tantôt le narrateur, tantôt la narratrice de sa propre histoire, c’est selon. Cette capitale, l’auteur la connaît d’autant mieux qu’il a écrit ce livre alors qu’il était pensionnaire de la Villa Medicis, un des plus beaux endroits de la ville réputée éternelle mais condamnée par l’auteur comme le seront plus tard d’autres Rome: «Londres, New York, Pékin, bien d’autres encore, qui parfois la vaudront, avec leurs beautés compliquées comme des bijoux parthes; parfois non.»
Quant au livre de Lyonel Trouillot, j’ai relevé de très beaux passages dès les premières pages et, comme d’habitude quand j’aime les phrases et le style de l’auteur, mon exemplaire est très vite devenu un hérisson plein de post-it mais avant même le milieu du roman, j’ai fini par me sentir à la fois perdue et lassée et malgré plusieurs essais, je n’ai pas réussi à m’intéresser suffisamment à l’histoire de cette quête des origines, du passé et d’un pays que voulait mener la jeune Anaïse en suivant les traces de son père dans son village d’Haïti. Je m’aperçois de plus en plus que je n’aime le lyrisme que dans la poésie, fût-elle en prose, mais pas dans le roman. Dommage pour moi! Challenge de Hérisson08Edit de 9H30: Bel article sur le Goncourt :ICI, par Jonas Ekhr.