Voici le crâne d'un infortuné atteint de syphilis tertiaire (ou neurosyphilis). Techniquement, ce que vous voyez est ce que l'on appelle de la gomme syphilitique cérébrale : des granulomes inflammatoires parenchymateux cérébraux ou de la voûte crânienne.
Le crâne est celui d'un jeune homme de 27 ans, pris en 1910. Source
Pour ceux que cela intéresse, oui, on peut vivre avec de telles lésions. La preuve:
Cette femme a sans doute été infectée pour plus de la moitié de sa vie (le stade tertiaire ne se déclarant en moyenne que 15 ans après l'infection). A ce stade, elle n'est même plus vraiment en état de contaminer qui que ce soit. Source