Au milieu de mes examens, je me suis soudain rendu compte que l'automne était venu, à la manière de ce poème de Fujiwara no Toshiyuki, un noble Japonais qui vécut au IXè siècle:
秋きぬとdont voici ma traduction, proche du mot-à-mot (enfin... j'espère!):
目にはさやかに
見えねども
風の音にぞ
おどろかれぬる
Que l'automne soit làCela, la surprise, c'était il y a deux semaines peut-être. A présent, les arbres ont fini leur strip-tease, et je penche du côté de Rutebeuf:
Mes yeux clairement
Ne le voient pas
- Bruit du vent:
Soudain je suis surpris.
Avec le temps qu'arbre défeuilleQu'y a-t-il chez Rutebeuf qui me fasse toujours l'associer au Japon, comme déjà dans ce message?
Quand il ne reste en branche feuille
Qui n'aille à terre