2. Shot for Me
3. Headlines
4. Crew Love feat. The Weekend
5. Take Care feat. Rihanna
6. Marvin’s Room / Buried Alive Interlude
7. Under Ground Kings
8. We’ll Be Fine
9. Make Me Proud feat. Nicki Minaj
10. Lord Knows feat. Rick Ross
11. Cameras / Good Ones Go Interlude
12. Doing It Wrong
13. The Real Her feat. Lil Wayne & André 3000
14. HYFR (Hell Ya Fu**in’ Right) feat. Lil Wayne
15. Look What You’ve Done
16. Practice
17. The Ride
Quand j'ai commencé ce blog, je me suis dit que je n'allais pas faire de chronique gratuitement méchante ou négative. Généralement, quand je publie un billet critique, il s'agit d'une sortie que j'attendais énormément ou alors du dérapage d'un artiste pour lequel j'ai une grande affection. Je ne vois pas la pertinence d'un papier agressif dans le cadre de ma démarche. Je parle d'artistes qui m'intéressent d'une façon ou d'une autre, voila tout.
Après trois ans et demi à me tenir à cette ligne de conduite, j'ai décidé d'y faire une petite entorse. Pas pour le plaisir de faire le hater, hein, je le fais parfois sur Twitter, c'est amplement suffisant. Non, je me penche ici sur l'album de Drake parce que le succès de ce mec m'intrigue. Le but de cette chronique est de comprendre pourquoi "Take Care" est considéré comme le blockbuster Rap US réussi de l'année 2011.
17 (interminables) morceaux plus tard, je n'ai pas de réponse. Que cet album est mou! Il marche au Prozac ce mec ou quoi? J'ai du mal à ne pas trouver le flow de Drake parfaitement insupportable, surtout quand il est couplé à des beats extrêmement lents, flirtant parfois presque avec la musique d'ascenseur.
Le plus dérangeant dans cette histoire, c'est qu'il est bien compliqué de comprendre la démarche de ce rappeur. Il ne puise aucune inspiration dans le Hip Hop, on ne décèle nulle influence Soul, Funk ou Jazz, ni même une quelconque filiation avec le Rock. Drake est Drake, il chantonne mollement sur des mid-tempos fades.
Je suis bien incapable de comprendre le succès d'un tel artiste. Ca m'échappe car je ne sais absolument pas ce que le public trouve dans cette musique. Elle ni joyeuse ni triste, il n'y a ni véritable tube (oui, peut être "Lord Knows" et c'est entièrement du au charisme xxl de Rick Ross) ni grand moment. Ce succès est une véritable énigme.
L'histoire du Rap est émaillée de tendances, de modes et de courants. Drake surfe sur une de ces tendances, je suis incapable de comprendre l'intérêt de celle-ci. Tant pis pour moi, je suppose. Je dois surement passer à coté de quelque chose... Comme le disait mon talentueux confrère Sagittarius lors de la sortie de Thank Me Later, son premier album: "A mes oreilles, Drake ne répond pas à la définition de « vrai hip-hop », ni de hipster-hop ou de quelconque catégorie inventée, rien à foutre que des rappeurs l’encensent. Entre nous, on savait tous que cet album ne serait ni bon, ni mauvais et qu’on en fait beaucoup trop à son sujet. Il a simplement de la chance d’en être arrivé là et il en profite de son heure de gloire."
Je n'ai rien à ajouter.
NB: Baver sur autant de paragraphe, c'est un exercice épuisant et ce n'est pas spécialement intéressant. on ne m'y reprendra plus.
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