Que nous autres citoyens, ne voulions pas d’un âne en rut à la tête du gouvernement, c’est une chose. Que la presse abatte un homme qui briderait un mandat malgré un comportement pour le moins sexuellement déviant, soit. C’est ce qu’on attend d’elle.
Mais aujourd’hui, la situation a changé. En s’attaquant à DSK, les médias piétinent un homme à terre et ravagent son entourage. Or l’homme est redevenu un quidam. Privé à tout jamais d'une existence publique.
Une affaire de moral? L’Express comme le Nouvel Obs s’acharnent sur le cadavre. Au nom de l’éthique? Non. Au nom de l’argent. DSK se vend bien. La presse française vomit sa haine à la manière de ses confrères britanniques et ce n’est pas à son honneur.
Je pense à Anne Sinclair. je pense à leurs enfants respectifs. Et j’ai honte.
M’enfin, moi, ce que j’en dis...
Fanny Lesguillons