Technocratiespleines de ramages et de plumages, mais dont la légitimité politique,construite loin des électeurs, tient du parcours aléatoire de cette petiteboule d’acier qui roule, rebondit et disparaît dans un fracas de sonsélectroniques et de leds qui s’affolent.
Jene sais plus qui disait que les peuples ont les gouvernements qu’ils méritent.C’est vrain, ils se prononcent par le biais des élections et choisissent ainsileurs dirigeants, mais là que nenni !
Grèce :Papadémos a été nommé, loin des urnes, loin du cœur populaire, le voilà nommé coryphée,chargé de guider les choristes et de prendre parfois la parole de cette ultimereprésentation.
Un àun, les dirigeants issus des urnes, quittent cette scène pleine de bruits et defureurs, laissant la place à la une « techno parade » austère ou lestechnocrates occupent les devants, nouveau messie d’un public, de médias et degouvernants politiques qui ne savent plus à quel saint se vouer…
Pourtantces sauveurs du dernier recours, ces anciens hauts fonctionnaires de Bruxelleset de l’Union européenne, sont un peu la cause de nos angoisses et de cettecrise.
Papademos,est à l’origine de l’entrée de la Grèce dans la zone euro… Tiens je croyaisqu’ils avaient triché pour y rentrer.
Draghi,ancien commissaire européen, ancien de Goldman Sachs.
Devanttout çà, mais je préfère finir en musique, non pas celle de Corinne Charby,mais sur les paroles de R.E.M car j’y perds non pas mon latin, mais mareligion.