Magazine Culture
Commeune boule de flipper, loin du Top 50 et de Corinne Charby, (dieu qu’elleétait mignonne), la crise de la dette souveraine rebondit de bumpers enbumpers, faisant s’affoler les chiffres du compteur, comprendre ici les taux d’intérêt,avant d’envoyer tilter les dirigeants élus qui se retrouvent blackboulé parleurs copains de la veille, alliés de la technocratie bruxelloise, qu’ils ont eux-mêmesmis en place.
Technocratiespleines de ramages et de plumages, mais dont la légitimité politique,construite loin des électeurs, tient du parcours aléatoire de cette petiteboule d’acier qui roule, rebondit et disparaît dans un fracas de sonsélectroniques et de leds qui s’affolent.
Adieu,non pas, veau, vache, cochon… mais Berlusconi, Papandréou et ceux à venir.Perrette a cassé le pot au lait, et les temps qui s’annoncent ressemblent plusau titre du roman de Sagan « Bonjour Tristesse », sauf que c’estEurope qui conduit la voiture.
Jene sais plus qui disait que les peuples ont les gouvernements qu’ils méritent.C’est vrain, ils se prononcent par le biais des élections et choisissent ainsileurs dirigeants, mais là que nenni !
Une fois de plus, lechoix nous est imposé. De nouvelles élections quelle impudence, nous avons lemonde à sauver ! Pas de temps à perdre, hop Mario Draghi est nommésénateur à vie, hop le sauvetage de l’Italie ressemble à un jeu de Nitendo saufque le plombier a troqué la salopette pour le costume trois-pièces dutechnocrate. Super Mario va se mettre à l’ouvrage et tel un Garibaldi européenva sauver l’Union.
Grèce :Papadémos a été nommé, loin des urnes, loin du cœur populaire, le voilà nommé coryphée,chargé de guider les choristes et de prendre parfois la parole de cette ultimereprésentation.
Un àun, les dirigeants issus des urnes, quittent cette scène pleine de bruits et defureurs, laissant la place à la une « techno parade » austère ou lestechnocrates occupent les devants, nouveau messie d’un public, de médias et degouvernants politiques qui ne savent plus à quel saint se vouer…
Pourtantces sauveurs du dernier recours, ces anciens hauts fonctionnaires de Bruxelleset de l’Union européenne, sont un peu la cause de nos angoisses et de cettecrise.
Papademos,est à l’origine de l’entrée de la Grèce dans la zone euro… Tiens je croyaisqu’ils avaient triché pour y rentrer.
Draghi,ancien commissaire européen, ancien de Goldman Sachs.
Goldmançà ne vous dit peut-être rien, mais beaucoup s’interrogent sur le rôle quecette banque joua dans la chute de Lehman Brothers dont nous vivons encoreaujourd’hui les conséquences. Goldman qui aurait aidé la Grèce à camoufler sadette.
Devanttout çà, mais je préfère finir en musique, non pas celle de Corinne Charby,mais sur les paroles de R.E.M car j’y perds non pas mon latin, mais mareligion.