Non, rien à voir avec la môme Cotillard.
C'est depuis que j'ai vu ce documentaire intitulé "ces drôles d'oiseaux" tout à l'heure sur Arte, devant mon avocat (le fruit, oh là ! ... avec un peu d'huile de noix pour mes ch'ti neurones)
Dans ce documentaire, des éthologues distingués montrent que les oiseaux ont un cerveau beaucoup moins primitif qu'on le pensait. Première info, ce ne sont pas des perroquets qui se débrouillent le mieux, mais des corneilles bien souvent et en particulier des pies qui sont de la même famille.
Primo, certains piafs sont capables d'anticipation, mieux qu'un enfant de 3 ans (je ne détaille pas toutes les expériences ici). Ils peuvent utiliser un bâton pour déloger de la nourriture et se montrent d'une dextérité bluffante.
Secundo, certains se reconnaissent dans un miroir : pour preuve, ils grattent le petit point jaune qu'on leur a collé sur le jabot, pour s'en débarrasser. Bon, pas tous, certains attaquent le miroir comme si c'était un rival. Chez l'être humain, cette capacité de conscience du moi n'apparaît qu'à l'âge de 18 mois environ.
Tertio, enfin, ils sont capables de décentrage : se mettre à la place d'un autre et imaginer ce qu'il peut penser. Alors que la plupart de mes élèves en sont bien loin. Mais peut-être qu'ils font exprès.
Je vous quitte pour aller illico postuler à la plus proche volière.