Comme il fallait s’y attendre, l’approbation du plan de Bruxelles par les 27 pays membres de l’Union européenne, dévoilé le 23 janvier dernier, sur lequel les gouvernements commencent par émettre leurs avis ne va pas de soi, alors qu’il doit servir de modèle pour convaincre les Etats-Unis,, la Chine et l’Inde lors des négociations internationales de Copenhague en 2009.
Le calendrier est serré et le ministre français de l’Ecologie Jean- Louis Borloo, dont le pays présidera l’Union Européenne pour six mois à partir du 1er juillet prochain a jugé crucial qu’un accord total et définitif soit bouclé avant Copenhague.
Pour le moment les désaccords sont nombreux et qu’il fallait, comme Jean-Louis Borloo l’a indiqué, protéger l’industrie européenne contre la concurrence déloyale de pays moins vertueux et donner la visibilité aux entreprises qui ont des plans industriels à cinq ans, confirmé par le ministre luxembourgeois de l’Economie qui souhaite pour elles un cadre d’investissement clair.