Un nouveau billet de notre ami Mantrisse, qui est de nouveau en ligne après quelques problèmes techniques. Le titre est clair, pas besoin de préembule.
Après ce plaidoyer larmoyant (enfin un peu de générosité dans ce monde de brute !), la pression du regard de vos amis (vous n’avez pas envie de passer pour un associal quand même ?) et la perversion très compréhensible de pouvoir espionner vos connaissances (« alors, en couple ou célibataire ? »), vous avez remplis le formulaire d’inscription et commencez à cliquer par-ci par-là
Et c’est trop tard malheureux !
Tous vos clics ont été enregistrés, toutes vos conversations « privées » dérangeantes conservées, tous vos goûts passés à la moulinette des statistiques pour permettre aux entreprises de savoir les dernières tendances. Vous trouvez, peut-être, que je le joue Big Brother ? Mais c’est le cas. Facebook a réalisé en quelques années ce que des états ont rêvé de faire en tirant sur la bonne corde : celle de la vie en société. En plus, vous participez de votre plein gré à cet échantillonage de la population humaine.
Si ça vous intéresse, vous pouvez demander à Facebook de vous envoyer sur un cd l’intégralité de vos données, ils sont obligés de le faire. Mais dépéchez-vous, l’attente est un peu longue…