American Horror Story // Saison 1. Episode 7. Open House.
Chaque semaine je vous chante la même sérénade : American Horror Story est la meilleure nouveauté série depuis bien des années maintenant. Le pire c'est que chaque épisode me prouve jamais le
contraire, donc je suis obligé de vous redire que cet épisode était excellent car il l'est. Effectivement, voilà une série qui à défaut de prendre un sujet sortant du commun, est arrivée à nous
plonger dans un univers extraordinaire. C'est un tout, c'est un ensemble. American Horror Story devient un plaisir de chaque épisode, et ce depuis le pilote. C'est tellement monté de façon
original, extravagant, spontané, qu'on ne peut qu'adhérer. Ce nouvel épisode écrit par Brad Falchuk, co-créateur de la série avec Ryan Murphy poursuit les aventures lancés depuis le début. Cette
fois on revient en 1994 en guise de pré-générique afin de nous présenter un peu mieux le personnage de Denis O'Hare : Larry. Ce dernier a menti à Ben. L'histoire nous offre donc un twist. On est
plus du tout face à un personnage qui a tué sa femme et sa famille, juste à un homme mentalement instable.
L'épisode est également là pour tenter de vendre la maison à un potentiel acheteur, arménien, qui va être séduit par Moira - puisqu'il voit sa version jeune -. L'histoire autour de cet acheteur
potentiel était excellente. Elle avait un ton, un début et une fin - sa mort -. Je ne sais pas trop ce qu'il adviendra des autres par la suite mais pour le moment, c'est bien parti pour devenir
la série aux milles et uns fantômes. D'ailleurs, on apprend quelque chose, c'est que Moira est belle et bien morte et surtout que son cadavre est dans le jardin de la maison. Le problème que
l'histoire rencontre c'est finalement sa chute, assez attendue. On s'attend forcément à ce qu'il disparaisse très vite. On en apprend pas forcément plus sur Larry ou Moira mais leur mise en avant
permet surtout de ne pas oublier leur présence. Donc même si la fin reste forcée, l'histoire n'en ait pas moins passionnante du début à la fin. Le jeu de séduction de Moira est toujours aussi
grossier et drôle, tout en étant savoureux et bien écrit à la fois.
Violet - "Gay porn is hot"
Tate - "Totally"
L'épisode prend un procédé intéressant pour nous expliquer le premier meurtre perpétré dans la maison. Le docteur avait tué une de ses filles pour greffer son coeur battant sur leur dernier petit enfant kidnappé et retrouvé démembré. Le procédé est donc celui de la visite touristique dans ces bus avec guide qui nous raconte les horreurs. On va tout d'abord nous parler de l'histoire de la maison d'O.J Simpson, avant de venir à la maison des horreurs. Vivien découvre d'ailleurs qu'une maison peut se vendre quand on parle des horreurs qu'il y a dedans. Vivien en parallèle a peur que son enfant son un monstre - l'infirmière rappelant que c'est normal et que cette peur arrive à toutes les mères -. De plus, on apprend que ce sont des jumeaux qu'elle attend.
Enfin, la relation entre Tate et Violet devient de plus en plus mignonne. Maintenant que Tate a révélé qui il est vraiment, le voile est tombé et forcément, son côté sensible ressort. C'est très
bon, et pour le moment j'ai une vraie hâte de voir la suite de cette relation. Je ne sais pas trop ce que cela peut donner entre Violet et Tate, car au fond c'est une relation impossible, un
dilemme cornélien. Mais bon, on connaît bien ce genre de séries, elle trouve toujours le meilleur moyen de nous surprendre. Au final, ce nouvel épisode était bon, et même c'est moins bon que les
deux épisodes précédents, l'histoire suit son cours sans problème, sans accrocs. Cette prouesse est une des grandeurs de la série. American Horror Story se révèle donc petit à petit comme l'une
des meilleurs séries de ces dernières années, tout en étant la découverte la plus déconcertante depuis bien longtemps. En tout cas pour moi.
Note : 8.5/10. En bref, un épisode élégant, toujours dans ce même exercice de style, plus que réussi.