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M83

Publié le 16 novembre 2011 par Lordsofrock @LORDS_OF_ROCK

ELECTRO-POP - Plus d’une semaine avant sa parution, toute personne se baladant un minimum sur n'importe quel site musical ne pouvait passer à côté de la sortie du 6ème album de M83. En plus d’annoncer l’imminence de la sortie dans les bacs de MIDNIGHT CITY, la plupart de ces sites (dont votre dévoué lordsofrock) l'avaient mis en écoute gratuite. Impossible donc le 17 octobre dernier de ne pas avoir déjà son avis sur le nouvel opus du duo français. Et comme à l'accoutumée, nous avons le notre. Mais pour une fois on ne va pas partir dans de grandes analyses argumentées d’éminentes démonstrations et de phrases sans fin pour chroniquer ce double album.

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Deux fois 11 titres qui s’ils étaient écoutés l’esprit rempli de mauvaise foi nous feraient dire que ce disque ne vaut rien. On vomirait le déjà 1000 fois remixé "Midnight City", beaucoup trop catchy; il serait aisé de descendre le trop arty "OK Pal"; le trop pompeux "Wait" ou encore "Reunion" qui sonne trop eighties. Si on creusait un peu plus on s’amuserait de "Raconte-moi une Histoire" dont le texte n'est même pas en français. On se permettrait de regretter la surpuissante surproduction de "This Bright Flash", tout comme la survendue dramatique théâtralisée de "My Tears are Becomming a Sea". Sans s'acharner on remarquerait que 6 titres sur 22 font moins de 2 minutes et on considérerait ça comme étant à la limite du foutage de gueule. On s’insurgerait contre l’abyssal "Splendor". On s’indignerait du hors sujet "One Year, One UFO" et on dénigrerait l’essai "Steve Mc Queen" même pas à la hauteur d’une face Z de Klaxons.

 Le meilleur album de dream pop depuis la rentrée

Mais même en adoptant cet affligeant état d’esprit, en rédigeant quelques phrases assassines et en tentant volontairement de détruire à tout prix ce disque, il suffit d’avoir un minimum de jugeote pour se rendre compte que quels que soient nos arguments, aucun ne tient la route à l’écoute de MIDNIGHT CITY. Car cet album est d’une justesse impressionnante et sa construction d’une rare efficacité. En pareille circonstance un seul constat s’impose et il est impossible de ne pas dire qu’Anthony Gonzalez a simplement produit le meilleur album électro depuis la rentrée. Et si les puristes ne considèrent pas cet album comme un disque électro, on dira que c'est simplement le meilleur album de dream pop depuis la rentrée. Punkt Schluss !


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