Evil Bong

Publié le 17 novembre 2011 par Olivier Walmacq

Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
Année: 2006
Durée: 1H25

L'histoire: Alistair, un étudiant modèle qui cherche un appartement en colocation, se retrouve avec une bande de gladeurs fumeurs de joints. L'un d'eux décide de s'offrir un bong maléfique, mais l'objet absorbe l'âme des consommateurs.

La critique d'Alice In Oliver:

Décidemment, le cinéma horrifique est vraiment surprenant en matière de démons provenant parfois des endroits les plus insolites: poste de télévision, placard, chapiteau de cirque... Bref, la liste est longue.
Mais personne n'avait encore osé le bong habité par un esprit maléfique. Bienvenue dans Evil Bong, réalisé par ce nullard de Charles Band en 2006 !

A croire que le cinéaste a lui aussi consommé des substances illicites pour torcher un scénario pareil ! Toutefois, Charles Band semble vouloir nous avertir des dangers de la fumette et donc, de la drogue.
Désormais, il va falloir se méfier des chichas en vente dans les magasins. Tel est l'avertissement dressé par Evil Bong.

C'est tout du moins ce que tente de faire comprendre un étudiant binoclard (non, ce n'est pas Harry Potter !), Alistair, jeune homme modèle mais franchement coincé. A la recherche d'un appartement, Alistair trouve une colocation en compagnie de plusieurs étudiants, visiblement plus passionnés par la fumette que par leurs cours à la fac. Un jour, l'un d'entre eux a le malheur d'utiliser l'appareil et entre dans un monde démoniaque, composé de stripteaseuses en rut.

Le jeune homme meurt dans d'atroces souffrances, victime de bouffées délirantes (c'est le cas de le dire !). Quant à Alistair, il tente d'alerter ses amis. En vain. Trop dépendants au shit, ses potes testent également l'appareil.
Les stripteaseuses réapparaissent. Ces femmes maléfiques sont évidemment les créations d'un démon, prêt à tout pour absorber de nouvelles âmes humaines.

Pour ceux qui connaissent Charles Band, ils ne seront pas surpris de se retrouver devant ce nanar horrifique, d'une rare bêtise.
A se demander à quoi tourne le réalisateur pour signer de telles inepties. Curieusement, le cocktail proposé est tellement nauséabond qu'il parvient rarement à faire sourire, à moins d'être soi-même sous l'effet d'une substance illicite. Et encore ! Bref, du très gros navet qui devient curieusement génial à force d'être grossier. Allez comprendre...

Note: mais ça va pas, non ?


Evil Bong (2006) Part 1 of 14