Transcendant le combat « papier » contre « numérique », le débat porte notamment sur l’avenir de la littérature auprès d’une jeunesse cyber-connectée. François Bon répond à Frédéric Beigbeder.
« Comment retrouver sur le Web l’ancienne ergonomie de la page, avec des outils qui sont a priori frustes, et qui dépendent de sociétés, Apple, Google, qui ne sont pas des tendres? Le mot « après » est dans le titre de nos deux livres*. Alors, on y va, ou pas? Ce qui m’a choqué, c’est votre volonté de ne pas y aller, alors que pour les étudiants d’aujourd’hui, le rapport à la langue, mais aussi l’écart, la beauté, le silence, passent forcément par l’ordinateur. Pour les sortir de Facebook, pour les amener à réfléchir, il faut aller là où ils sont. «
François Bon, L’express.fr, le 15/11/2011 : « Frédéric Beigbeder face à François Bon: le livre numérique est-il une apocalypse? »
* Premier bilan après l’apocalyspe, de Frédéric Beigbeder, et Après le livre, de François Bon
Sur une idée de chiffonnette