"Bella et Edward, entourés de leurs proches, doivent faire face aux conséquences de leur union, après leur nuit de noces, la naissance imprévue et brutale d'un enfant va chambouler de manière étrange le comportement de Jacob Black..."
Oui, on y est allé. Et, à dire vrai, ce n'était pas de gaieté de coeur mais bien par souci d'exhaustivité. Après tout, les films qui animent les foules, on se doit toujours un peu d'aller les voir, histoire de pouvoir cracher dessus ou être élogieux et ce, en connaissance de cause. M'enfin, soyons francs, il y en a toujours qu'on ferait mieux d'occulter. C'est donc en trainant les pieds, pieds et poings liés (ou presque) par la foule en délire (ou pas), que nous sommes rentrés dans le cinéma.
Trêve de bavasserie! Twilight 4 est moins pathétique que Twilight 2 (ce n'était pas difficile, avouons-le) et moins testostéroné que Twilight 3 et ce, pour une simple et bonne raison: il ne se passe rien. Non, ce n'est pas vrai: ils se marient, sont heureux, ont un gosse. Quel miracle, quelle surprise! C'est vrai que le fait de porter l'enfant d'un vampire ne facilite pas la grossesse mais Bella aurait-elle décemment pu mourir? Bien sûr que non!
Soit. Ce film est, à peu de choses près, un long fleuve tranquille, une petite berceuse opportune contenant son lot d'invraisemblances et de censure. Parce que même chez les monstres, les bons restent bons, fondent une famille et sont heureux et puis que ce n'est pas parce que la violence et l'amour charnel existent qu'il faut pour autant choquer les petites têtes blondes écervelées qui constituent le futur de l'humanité, tout de même!
Elles pourraient alors se rendre compte que la réalité n'est pas toujours aussi belle qu'un conte de fée et que, si ça se trouve, elles n'auront dans une cinquantaine d'années ni prince charmant ni pension! Leur faire miroiter ça? Impossible! Ce serait trop cruel quand même!