Critiques Séries : Sons of Anarchy. Saison 4. Episode 11. Call of Duty

Publié le 16 novembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

Sons of Anarchy // Saison 4. Episode 11. Call of Duty.


Après la scène presque culte entre Gemma et Clay dans le dernier épisode, et surtout les dernières minutes avec Gemma, la série nous livre donc un épisode d'une heure pour nous servir donc un peu plus d'histoire. FX Network met beaucoup d'argent dans Sons of Anarchy et elle a raison, car en plus d'avoir accordé un temps plus long à cet épisode, elle a récemment commandé un épisode supplémentaire à la saison à la demande du créateur de la série. Un choix qui ne me fait pas peur car au vu de la tournure des évènements, on est en passe de voir l'un des meilleurs final de la série. L'intensité de cet épisode est monstrueusement bonne. On se laisse plonger dans cette noirceur, ces scènes de violences, ces coups de feu, ces révélations, … Tellement de choses arrivent dans Sons of Anarchy que cela en devient presque indécent. Le but de cet épisode est d'offrir une transition vers la mise à l'écart de Clay du groupe. On voit clairement qu'il ne fait plus parti du club, ou plutôt que tout le monde le renie. La scène symbolique à la fin où Tig remet à Clay la brodure de son veston était excellente. Tig ne veut plus avoir à faire avec Clay, et on le comprend.
D'ailleurs la fin de l'épisode lance un futur excellent pour la suite des évènements. En effet, Chibs découvre enfin le corps de son père, tué lâchement par Clay quelques épisodes plus tôt. Wayne apparaît là comme celui qui évite l'enquête de Chibs sur la mort de son père. Le scénario va donc à toute vitesse et la scène de fin reste tout simplement insoutenable. C'est tellement bon cette série. Dès que l'on voit la dernière image de l'épisode on se dit : Ah, il faut attendre une nouvelle semaine pour voir la suite, ce qui est au fond insupportable. Je ne sais pas trop ce qui nous attends, mais Chibs semble être l'homme tout désigner pour tuer Clay. Par ailleurs, Chibs va faire parler Juice. Ce dernier va se confier, notamment sur le fait d'être une balance à cause du fait que son père est noir. Cette partie de l'épisode permet de tempérer la violence en nous mettant un peu plus d'émotions. C'est réussi de part en part. J'ai notamment adoré le Juice qui appelle son père, qu'il n'avait sûrement pas appelé depuis très longtemps. Lincoln Potter n'a donc plus aucune monnaie d'échange contre des informations de Juice, de plus le club part en lambeaux… Le deal avec le cartel tombe donc à l'eau quand Jax déclare la guerre aux Lobos pour ce qui est arrivé à Tara.
Tara reçoit la visite de Wendy, l'ex femme de Jax et mère de son première fils. Drea de Matteo est une actrice excellente dans ce genre de composition. Elle est ici touchante mais aussi au diapason avec les éléments. L'énervement de Tara durant quelques secondes marque une fois de plus toute la tension bouillante dans l'épisode en lui même. On sent que tout va exploser un jour ou l'autre mais aussi que tout est prêt pour le final qui va arriver dans seulement trois épisodes auquel on va alors se confronter. Bien sûr l'épisode s'attarde aussi sur Gemma qui fait tout pour que l'on ne soupçonne pas que c'est Clay qui l'a battue. En effet, Gemma ne veut pas être une femme de pitié, qui subit, elle veut avoir la tête haute face à Clay. Elle a raison et je me doute qu'elle aura un rôle bien plus important à jouer dans le futur. Otto passe un accord avec Lincoln Potter alors qu'ils n'ont plus besoin de Georgie. L'intrigue va sûrement permettre à Otto de nous révéler quelques uns de ses secrets.
Ainsi, ce nouvel épisode réserve d'excellents moments de tension. On sent que la moutarde monte au nez des personnages et que tout le monde est entrain de se retrouver au même point. La scène de tire du milieu de l'épisode était assez impressionnante, de plus, elle permet de dégommer avec des mines deux personnages accompagnant Jax. Pourquoi pas, je sais pas pourquoi mais pour le moment ces morts faciles mais utiles sont excellentes, et ne paraissent pas naïvement écrites pour faire en sorte que l'on sache que untel va mourir. Au final, j'attends avec impatience la suite, Sons of Anarchy est une des rares séries de ce genre là qui puisse être aussi bonne. De plus, je n'ai aucun souvenir d'avoir vu une série d'un genre violent traité de façon aussi touchante certaines histoires. C'est donc un melting-pot parfait, un vrai pot pourri de ce que l'on fait de mieux en terme de séries ces dernières années. Chaque semaine créée son lot de frustration...
Note : 9/10. En bref, d'une brutalité, d'une intensité, d'une scène, d'un moment, Sons of Anarchy restera toujours elle même et c'est pour ça qu'on l'aime.