Les Léonides en 2002
Les récentes prévisions de Jérémie Vaubaillon tablent sur un sursaut d’activité des Léonides pour cette nuit, vers 22h36 TU (23h36 en France).
L’essaim météorique des « Léonides » est l’un des plus actifs de l’année avec ceux des « Géminides » et des célèbres « Perséides », qui se déroulent en plein mois d’août. Certes, l’été et les vacances sont déjà loin et il est plus difficile de patienter dans la fraicheur des nuits de novembre que dans la douceur des courtes nuits d’été (…) mais l’essaim sait récompenser les efforts des curieux par de belles et surprenantes averses.
Radient des Léonides dans la crinière du Lion
Aussi, Jérémie Vaubaillon (IMCCE) expert aguerri en prévisions horaires des pics d’activités d’essaim météoriques connus ou moins connus comme les récentes « Draconides », prédit-il un sursaut des « Léonides », en cette fin de journée vers 22h36, heure en temps universel. Soit deux jours avant le traditionnel maximum, le 18 novembre. Une petite surprise qui s’appuie sur les modélisations des « courants » de poussières abandonné à chaque passages de la comète qui en est à l’origine : 55P/Tempel-Tuttle. La Terre devrait ainsi traverser un nuage de poussières relativement dense datant de 1800. Une moyenne de 200 météores par heure est annoncée ! Petit hic toutefois qui oblige à tempérer l’observation (histoire de ne pas trop décevoir), la majorité de ces débris sont de très petites tailles (10 à 100 microns !) et ils pourraient très bien passer inaperçu (seuls les détecteurs radio pourraient les remarquer !). Mais, as usual, on ne sait jamais et, nonobstant la Lune gibbeuse décroissante, les observateurs européens sont bien placés pour surprendre une éventuelle averse d’étoiles filantes.
L’essaim météorique des « Léonides » s’étend du 6 au 30 novembre. C’est le 18 novembre qu’en général, le maximum se produit, avec une moyenne de 60 météores par heure. Dans un passé récent, les pics d’activité furent parfois exceptionnel. Les plus remarquables furent ceux de 1999, 2001 et 2002. L’un des plus forts fut celui de 1966 avec plus 150 000 étoiles filantes observées ! L’essaim doit son nom à la position de son radient dans la constellation du Lion. Celui-ci se hisse au-dessus de l’horizon est vers 0h30 (heure locale). Quelques dizaines de minutes après avoir montré sa crinière, on peut observer Mars, présente en ce moment dans ses griffes !
En savoir plus sur les Léonides sur le site de PGJ Astronomie.
Applications iPhone/iPad pour prévoir et être alerter des essaims d’étoiles filantes Meteor Shower Guide et une autre pour les compter, Meteor Counter !
Crédit photo : J. C. Casado, I. Gabroleda et NASA.