Centrale Nucléaire: Greenpeace interdit l´accès au QG du Parti socialiste á Paris
Des militants de l`ONG environnementale portant ont barrés l´accès du siège du PS au centre de Paris. Objectif: protester contre la décision de Mr. Hollande d´achever, si élu, la construction du réacteur nucléaire á Flamanville, cela même après les négociations avec le parti écologiste, qui s´oppose a ce projet.
Un groupe de militants de l`ONG environnementale Greenpeace portant des habits blancs sensés représentés les combinaisons portées lors de désastres nucléaires se sont positionnés devant les grilles des entrées du siege du PS au centre de Paris et en ont barres l´accès. Ils étaient présents afin de protester contre la décision de François Hollande, s´il est élu président en 2012, de continuer et de terminer la construction du réacteur nucléaire EPR de Flamanville.
La dizaine de militants de Greenpeace est arrivée au PS rue de Solferino aux alentours de 17h, au moment même où se votait l´accord entre le PS et le parti écologiste. Pour rappel, le Parti Socialiste et Europe Ecologie-Les Verts (EELV) avaient menés des négociations en vue de concrétiser un accord de campagne. Cependant, la construction du réacteur EPR de Flamanville était l´un de principaux points de désaccord entre les deux formations politiques. En effet, tous deux s´accordent sur une sortie du nucléaire progressive mais sont en profond désaccord sur le temps. Le PS désire prolonger la durée de vie de nombreuses centrales et notamment de poursuivre la construction du réacteur de Flamanville, ce qui semble inacceptable pour Europe Ecologie-Les Verts (EELV). L´accord s’est conclu hier sans avoir cependant résolu cette divergence.
Pour Greenpeace, il est clair que l´élection de François Hollande ne suscitera aucun changement dans la politique nucléaire française, pays le plus nucléarisé du monde. L´ONG dénonce également le manque de courage d´ Europe Ecologie-Les Verts (EELV) qui a signe un accord impliquant la prolongation de vieilles centrales nucléaires jusqu´en 2025. Greenpeace estime qu´après la catastrophe de Fukushima cela représente un danger inacceptable.