Le Sea Shepherd a un style très particulier : ses bateaux sont lookés, son logo représente une tête de mort et ses actions sont extrêmes : ils vont à la rencontre des bateaux japonais par exemple et se placent entre eux et les baleines. Ou bien ils noient les moteurs, balancent des bombes de peinture ou, dans le pire des cas, coulent les bateaux les plus récalcitrants.
Les membres de l’équipage se font arrêter de temps en temps. Ils ont signé un contrat avec l’organisation et sont prêts à risquer leur vie pour les océans.
Voilà pour le portrait classique. Le Sea Shepherd organise aussi des campagnes d’information et agit de manière plus soft dans beaucoup de cas. Disons que sa devise serait d’agir là où les lobbies empêchent les gouvernements d’interdire. Et il faut bien avouer que ses actions ont une réelle répercussion sur les populations marines en danger.
Les ports australiens accueillent régulièrement les bateaux de l’organisation afin de communiquer sur leurs actions. C’est à cette occasion que nous avons visité le Bob Barker, un ancien baleinier reconverti pour l’organisation.
A chaque venue dans les ports australiens, l’équipage créée une wish list que peuvent honorer les visiteurs : outils de bricolage, équipement, nourriture. Nous avions donc préparé notre petit sac lorsque nous sommes montés à bord.
Bon maintenant on prend la mer ??