D’autres concours, de nouveaux projets, de belles collaborations en perspective et des rencontres inattendues… Depuis que Morgane Stephanazzi a reçu le prix du « Young Talent », dans le cadre du trophée Big One décerné par le magazine Tribute lors des Paris Hair Days, la jeune coiffeuse parisienne de 16 ans a des projets plein la tête.
Un concours, un prix.
Qu’est ce qui vous a poussé à vous inscrire ? Vous étiez confiante ?
Si j’ai souhaité m’inscrire à ce concours, c’était avant tout pour envisager la coiffure sous un autre angle, plus artistique, plus show, et pour me mesurer aux autres. J’avais envie de faire partager mes idées et ma conception du métier de coiffeur. Lorsque nous avons réalisé la séance de shooting, j’étais plutôt confiante, même si je ne pouvais pas savoir ce que les autres candidats avaient fait. Le concours « Big One » étant ma première expérience, je ne pouvais envisager à quoi m’attendre et à quels autres candidats j’allais être confrontée. Mais au final, je n’ai pas eu à le regretter. Au-delà de la récompense, ce fut une superbe expérience.
Quelle a été la ligne directrice de votre dossier (choix des styles…) ?
Je voulais que mon dossier soit cohérent, mais surtout qu’il me ressemble. Je souhaitais qu’il soit à l’image de ce que j’aime. C’est pourquoi je me suis non seulement inspirée de l’univers de la danse auquel j’ai associé des couleurs flashy, mais aussi de tous les clips que je regarde, des magazines et des livres que je consulte et même des films. Il fallait que les coiffures reflètent ma personnalité !
Vous pouvez nous parler un peu de votre parcours ?
J’ai commencé la coiffure à 14 ans et suis entrée en C.A.P. à Caen. Après l’obtention de mon diplôme en juin dernier, je suis venue habiter à Paris. J’y pensais depuis des mois ! Mais pour cela, il fallait que je trouve un patron. J’ai eu la chance d’intégrer le salon Dorah, où je réalise mon Brevet Professionnel. Et je suis vraiment ravie de tout ce que j’y découvre : il y a vraiment une grande différence dans l’exercice du métier entre Paris et la Province. Par ailleurs, je ne pensais vraiment pas faire autant de choses en si peu et d’apprendre autant. La qualité du salon y est pour beaucoup !
Qu’est-ce qui vous a amené à la coiffure ? Au show ?
Au départ, j’ai choisi la coiffure parce qu’une de mes amie, alors en C.A.P, m’a transmis sa passion. Elle m’a donné envie de découvrir ce métier et une fois que je m’y suis intéressée, je ne pouvais plus en sortir ! La leçon de ma jeune expérience est simple : la coiffure n’est pas un métier, mais une passion.
Qu’est-ce qui est le plus dur lorsqu’on est une jeune coiffeuse ?
Lorsqu’on débute en coiffure, on débute souvent très jeune. Et finalement, plus que l’apprentissage du métier, c’est la confrontation au monde adulte qui est le plus difficile. Il faut assumer des responsabilités très tôt. Aujourd’hui je ne regrette rien. Commencer jeune m’a permis, finalement, de gagner du temps. C’est un choix bénéfique.
Vous espérez quoi par la suite ?
Continuer sur cette lancée ! Je veux pouvoir poursuivre les séances de shooting, les concours et voyager grâce à la coiffure.
Vos coiffeurs « stars » ?
J’admire beaucoup le travail d’Angélo Séminera, d’Alexandre de Paris et de Franck Izquierdo. Bien évidemment, j’adore ce que fait Dorah !
Vous avez d’autres prix en vue ? Pourquoi ?
Je ne prépare pour l’instant à aucun concours. Mais j’espère que le Big One Young Talent n’était qu’un début !
Vos présentations pour le concours étaient très « haute-coiffure ». Vous êtes pour un rapprochement coiffure – haute-couture pour des défilés conjoints ?
Je suis vraiment ouverte à tout, alors pourquoi pas. Ce serait effectivement une très bonne expérience pour les deux milieux.
Pour découvrir son univers : www.Dorahair.Com