Non.
En fait, tout a commencé à l’été 2010 Pour faire court on va dire que tout a vraiment commencé lorsque nous avons réservé en septembre via une agence de voyage en ligne (pour ne pas le citer), un de ces gros revendeurs de voyage très connu, une semaine de farniente au bord de la mer rouge entre noël et jour de l’an. Sur le papier tout était parfait : l’hôtel avait l’air très bien, les prix d’une réservation anticipée étaient corrects, les dates idéalement situées pour nous permettre de passer noël au soleil puis de rentrer pour fêter le nouvel an tout bronzés avec nos amis.Or (car sinon il n’y aurait pas d'histoire) la semaine dernière nous recevons un mail de l'agence nous annonçant, sans aucune justification (j’entends par là nous mettant tout simplement devant le fait accompli), que suite à une modification par la compagnie aérienne de son jour de rotation de vol nous partirions 2 jours plus tard qu’initialement prévu et rentrerions 2 jours plus tard également. Nous étions libres (conformément à leurs conditions de vente) d’accepter ces nouvelles dates ou de nous faire rembourser intégralement le séjour (et donc de renoncer purement et simplement au voyage) sous un délai de 24h à compter de la réception du mail. Gloups ! Il faudra donc se décider très vite.Le problème en ces périodes de fêtes est que la majorité des entreprises imposent leurs jours de congés, fermant purement et simplement. Le fait de rentrer 2 jours plus tard peut sembler anodin mais ils présentent deux désavantages majeurs : le premier d’ordre pratique puisqu’il faudra poser les congés supplémentaires qui sortent du cadre des congés imposés par l'employeur (qui seront ou pas acceptés), le deuxième d’ordre personnel, puisque nous avions prévu un nouvel an entre amis et n’avions pas pris de billets de train pour descendre voir la famille à noël, ce qui, vu l’augmentation démentielle des prix des billets de la SNCF (SNCF qui pratique d’ailleurs des tarifs honteux en ces périodes de fêtes mais c’est un autre sujet) nous condamnait donc à rester tous les deux tout seul à Paris. Noël et le nouvel an tombait du coup à la trappe.Pas désespérés pour autant nous tapotons sur nos ordinateurs à la recherche d’une solution de remplacement. Las, tout avait augmenté de 20% depuis septembre et nous ne pouvions pas nous permettre le surplus (la cigale ayant chantée tout l'été).Pleine d’espoir, je dis au bulot que j’appellerai le service client le lendemain et qu’on pourrait certainement s’arranger, car après tout nous avions payé un acompte de réservation qui réservait justement une prestation à un certain prix et que si ils n’étaient pas en mesure de nous fournir la dite prestation, le fait de simplement nous rembourser ne pouvait pas être considéré comme un dédommagement étant donné que les prestations équivalentes n’étaient plus au même prix et qu’entre temps notre acompte leur avait fait de la trésorerie.J’étais naïve, n’est-ce pas ?J’appelle donc le service client usuel, un numéro en 08 facturé à la minute. Je vous passerai les détails juteux de la hotline où une opératrice sachant à peine épeler le français a tenté après moult essais de retrouver mon dossier pour finir par m’expliquer pour la prochaine fois (c’était dit avec la meilleure intention du monde ceci dit) que mon numéro de dossier était le… soit le numéro que je m’escrimais à lui dicter depuis un quart d’heure. La conclusion de cet appel et qu’on ne PEUT PAS contacter le service après vente de ce site de voyage en ligne, c’est lui qui vous contacte, et que TOUT DOIT se gérer par mail et non par appel téléphonique. Une trace écrite valant mieux pour leur département juridique que 2 tu l'auras. Si j’ai une question je n’ai donc qu’à l'envoyer par mail: on me répondra.Je fais donc un mail en demandant à être rappelée dans les plus bref délais (nous n’avions que 24h après tout pour nous décider) argan que j’aimerai pouvoir poser certaines questions avant de faire mon choix et qu'on ne pouvait pas me donner un délai de 24h et se rendre injoingnable.Là-dessus rien à redire, dans la demi-heure qui a suivie mon mail, un opérateur du service client après vente me rappelait. Appelons le Henri.