Le sort des diplômés étrangers en France : réaction irréfléchie aux conséquences néfastes non intégrées.

Publié le 15 novembre 2011 par Delavoge
Le Sinistre de l’Intérieur, Claude GUEANT, avec la complicité de son homologue du Travail, Xavier BERTRAND, a publié en date du 31 mai 2011 une circulaire aux préfets dont l’objet était « La maîtrise de l’immigration professionnelle », dans laquelle il est écrit, notamment
« En effet, la priorité doit être donnée à l'insertion professionnelle des demandeurs d'emploi aujourd'hui présents, qu'ils soient de nationalité française ou étrangère, résidant régulièrement en France. Il vous appartient donc de veiller à ce que les demandes d'autorisation de travail soient instruites avec rigueur. Cette rigueur doit être d'autant plus marquée que l'emploi visé ne nécessite pas de qualifications particulièrement élevées. La procédure de changement de statut (étudiants demandant un titre de séjour professionnel) devra faire l'objet d'un contrôle approfondi. L'exception prévue pour les étudiants qui sollicitent une autorisation provisoire de séjour dans le cadre d'une recherche d'emploi doit rester rigoureusement limitée. Le fait d'avoir séjourné régulièrement en France en tant qu'étudiant, salarié en mission ou titulaire d'une carte « compétences et talents » ne donne droit à aucune facilité particulière dans l'examen de la procédure de délivrance d'une autorisation de travail. »
Certains préfets ont mis toute leur énergie dans l’application, à la lettre, de ces instructions.
Résultat : des étudiants étrangers, hautement qualifiés grâce à un cursus effectué en France, en partie à la charge du contribuable français, n’ont plus le droit d’apporter leurs compétences à des entreprises françaises, sauf à entrer dans la clandestinité !
Nous formons des jeunes qui, leur diplôme en poche, vont aller travailler dans des entreprises étrangères en leur offrant tout le savoir que nos grandes écoles leur ont transmis !
Certains d’entre eux, embauchés déjà avant la proclamation des résultats, ont vu leur contrat de travail annulé, car le visa de travail leur avait été refusé. Il y aurait même eu deux cas de ce type dans des ministères…
Ces cerveaux étrangers qui ont déjà tendance à privilégier des pays anglophones au détriment de la France, on les stigmatise encore au lieu de profiter de leur savoir pour enfin imaginer, inventer, créer et déposer des brevets, ce que bon nombre de pays ont compris et appliquent avec frénésie.
Il est pourtant évident que les postes que pourraient occuper ces étudiants étrangers, souvent, ne trouveraient pas de candidats français, notamment pour des raisons liées au niveau du salaire proposé.
Ce qui est certain aussi, c’est que ces diplômés étrangers, embauchés de façon régulière par les entreprises, contribueraient à la richesse nationale par leur travail, bien évidemment, mais également par leurs cotisations et leurs impositions, et donneraient de l’espoir et de l’exemplarité aux jeunes de nos banlieues en leur montrant qu’un immigré qui réussit n’est pas forcément un sportif ou un artiste, mais peut aussi être un chercheur, un ingénieur, un technicien.