Enlightened // Saison 1. Episode 6. Sandy.
Jonathan Demme dernièrement réalisateur du pilote de A Gifted Man mais plus connu pour avoir réalisé le magnifique Le silence des agneaux, est donc le réalisateur attitré de cette nouvelle petite
série de HBO. Une série qui aurait été judicieuse si seulement ce léchage intensif d'image n'était pas devenu maladif de la part de la série afin de mettre encore plus en scène le personnage
d'Amy joué par une Laura Dern toujours sous psychotropes. Forcément, pour jouer ce rôle, l'actrice doit avoir un poil dans le cerveau, dans un neurone, empêchant les expressions normales du
visage, et allant gratouiller l'euphorie. Alors que je trouve cette série assez mal fichue, malgré un sujet intéressant, ce nouvel épisode pousse une fois de plus le vice. Alors certes un épisode
de cette série ça se regarde sans problème, comme on boirait du petit lait. Mais le problème c'est toujours ce sentiment d'inachevé, comme si la série n'avait rien racontée. Mon j'ai eu ce
sentiment à la fin de l'épisode. Les retrouvailles de Amy et de Sandy, une jeune femme qu'elle avait rencontrée à Hawaii durant sa thérapie de groupe, pour quelques jours va s'avérer mal
écrite.
Tout d'abord car l'interaction promise entre Amy et Sandy est absente. On a presque rien de l'épisode utilisé dans ce sens. Et au fond, c'est plus que dommage car il y a tellement de choses à
raconter autour de cette série. C'est fou mais si elle veut Laura Dern, je lui réécris sa série, il n'y a pas de soucis. Je pense que l'actrice, en écrivant la série avait sûrement eu une
épiphanie, une révélation divine, et s'est précipiter d'accoucher tout ça sur le papier. Sauf que après un pilote nageant dans des eaux plus que troubles, la série aurait vraiment pu prendre le
bon chemin, sauf qu'elle ne l'a pas fait. Manquant à ses obligations, Enlightened arrive malgré tout à faire une chose : me donner le sourire béa, niais, et débile de Amy. Car oui, on peut pas
dire que son sourire est beau. On dirait une mamie qui a bloquée sa prothèse faciale. La partie sur le yoga au bureau était intéressante, mais n'aboutie pas. Amy aurait pu donné le cours, ça
aurait au moins été drôle mais non, la série veut se faire tellement simple qu'elle oublie l'essentiel.
Note : 5.5/10. En bref, sur le fil du rasoir.