Raymond Viger Dossier Culture, Porte-folio, Murales, Graffiti
Peu importe le prix proposé, le Café-Graffiti aurait refusé ce contrat. Il y a un gros problème d’éthique ici. Les municipalités cherchent à mettre en prison les tagueurs qui font des graffiti illégaux. Quelle est la différence entre ce graffiti légal et un autre illégal? Comment les jeunes peuvent faire la différence entre ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas? Quand les municipalités réagissent aux tags illégaux en disant que c’est affreux et que cela fait peur aux citoyens, vont-ils réagir à cette publicité de mauvais goût?
Et que dire du commentaire de la direction du Grand théâtre de Québec, Martin Genest:
L’art, ce n’est pas obligé d’être beau, ce qui est important, c’est justement le message que ça envoie.
C’est bien «cute» comme position, mais quand un jeune tagger essaye de dire que ce qu’il fait est de l’art… On le sacre en prison sans autre sommation. Deux poids, deux mesures.