And those we’ve left behind
Saison 4, Episode 6 sur 22
Diffusion vo: FOX – 11 novembre 2011
Des anomalies se produisent de plus en plus souvent et Olivia suspecte rapidement Peter d’en être la cause. Il faut enquêter sur cela mais Walter refuse de cotoyer Peter.
Ca y est. On a eu l’épisode de l’année du professeur qui fait une expérience afin de retrouver sa dulcinée. C’est un grand classique de la science-fiction et Fringe en use et abuse régulièrement tant ce type d’intrigue est efficace et surtout, offre le constant parallèle avec la situation des Bishop.
Et je n’ai rien contre ce grand classique si il est bien écrit. Et c’est le cas ici. J’étais tout ému devant ce mari qui ne rêve que d’une chose: retrouver sa femme que la maladie de Alzheimer lui a volé. Pour elle, il a distordu le temps. C’est beau. Toujours plus beau qu’un bouquet de fleurs quand même. Enfin ça peut se discuter. La femme aurait sûrement préféré des fleurs quand on voit sa réaction quand elle comprend ce que son mari a fait. C’est certain que c’est moins mortel les fleurs quand même.
Alors bon voilà, c’était beau, c’était sympa, j’ai bien aimé toute cette partie sur ce couple. Les scènes où il la regardait travailler étaient simples mais belles. Rien à redire sur cet ensemble qui nous évite en plus une confrontation entre Walter et ce mec, histoire d’appuyer encore plus (et trop) sur le parallèle des deux scientifiques qui perturbent le cours des choses pour leur famille.
A coté de cela, j’étais tout excité. On a enfin eu droit à un pré générique fring-ien. Un bon WTF des familles. C’était bon ce coup de la gamine qui rajeunit et pouf, redevient grande dans les bras de sa mère. Et ça enchainé bien avec ensuite les sauts temporels de Peter. Du bon fun, du bon torture méninges bien lié avec l’histoire principale puisque les éléments s’empilent bien avant la révélation au bon moment. Le timing était impécable.
C’était donc un vrai plaisir de retrouver Peter vraiment e naction sur le terrain avec son intelligence mise en avant. Il n’est plus un simple assistant, limite disciple style dans Leonard (vous savez, la bédé) mais réfléchit et agit. Du vrai Peter comme on l’a tant aimé. Par contre, j’espère que Walter ne va pas continuer à faire la gueule trop longtemps sinon, on ne s’en sortira pas.
En tout cas, le retour de Peter pose de bonnes questions, et notamment ces bonds dans le temps qui ne me semblent pas avoir grand rapport avec la bulle temporelle. A moins qu’elle n’ait agit différemment sur lui, ce qui renforcerait l’idée que c’est lui qu’il faut réparer et pas le monde. C’est intéressant et j’aime bien l’idée amenée encore une fois qu’il ne serait pas dans le bon monde. La saison implante de plus en plus cette idée d’un troisième monde quand même, ce qui est déjà le cas finalement, tant les différences sont là par rapport au monde « d’origine » de Peter. J’aime vraiment cette exploration faite de la dimension temporelle après la dimension spatiale tant ces deux aspect temps et espace sont liés. Cela peut donner de très bonnes choses même si cela reste quand même casse gueule.
Bref, 8/10
Du déjà-vu pour l’histoire principale de la semaine mais c’était très bien traité et Peter apporte le vrai plus qu’il manquait en ce début de saison. De très loin le meilleur épisode de ce début de saison.