Nicolas Sarkozy à Bordeaux s’est enorgueilli d’avoir pris les bonnes décisions depuis 2007 pour le régime social, que la faute des déficits ont pour origines les années 80 (Mitterrand sans le citer) avec la retraite à 60 ans, 1997 (Jospin sans le citer) avec, bien entendu, la sempiternelle rengaine des 35h.
Or, alors qu‘il se targue de mener la politique qu’il faut, comment justifier, c’est sorti aujourd’hui, que la France est classée à la 13ième place sur 17 de la zone euro, entre l’Espagne et l’Italie, deux pays dans le viseur des agences de notations.
Pour motiver les salariés, le gouvernement annonce 1 journée de carence pour les arrêts maladies du secteur public et une 4ième journée de carence pour le privé !
De qui se moque t’on ?
Si l’on peut trouver normal que le public est au minimum 1 journée de carence, comment peut-on nous expliquer que les salariés du privé doivent passer de 3 à 4 journées ?
Le fossé se creuse de plus en plus, et ce ne sont pas les argumentations du président, prenant référence à 1945, qui feront avaler aux français les nouvelles couleuvres !
Il a beau taper sur le programme PS et François Hollande (sans les nommer), il n’y a pas, en annonçant que les bénéficiaires du RSA devront donner 7 heures de leur temps de recherche d’emploi à la communauté, une quelconque fierté ou sourire à avoir sur une tribune en faisant un discours en Aquitaine sur le social !
De qui se moque t’on ?