Mario ouvrit la portière de la voiture, et s'immobilisa, terrifié. Caterina se tenait encore assise sur le siège. Mais du sang coulait à flots de son cou, sur les côtés duquel se voyaient de profondes entailles qui ne pouvaient avoir été faites que par un couteau.
Surmontant l'horreur de cette imprévisible et absurde tragédie, Mario referma machinalement la portière, s'assit aux côtés de Caterina et lui toucha le bras.
- Caterina ! Caterina !
Mais il comprit tout de suite que la jeune fille ne répondrait jamais plus. A personne.
Editions PLON