15 Novembre 2011 : La Chine, dont l’économie a jusqu’ici réussi à atténuer les conséquences de la crise financière mondiale depuis 2008, risque de voir son marché immobilier s’effondrer. Les signes d’une crise sont multiples.
En octobre, de nombreuses agences immobilières ont dû fermer, la ville de Pékin étant majoritairement concernée. Plus que 120 000 appartements sont restés invendus dans la capitale chinoise et naturellement cette évolution exerce une pression sur les prix du marché. L’explication de cette situation peut se trouver dans les mesures du gouvernement qui a préféré agir contre les risques d’une bulle immobilière.
En augmentant les taux d’intérêts et en restreignant les conditions d’acquisitions de logements, les autorités chinoises ont opté pour une politique de rigueur. Cela a fait hésiter les acheteurs potentiels qui attendent désormais que la baisse des prix se perpétue, ce qui met davantage en difficulté les agences. Les répercussions des difficultés du marché immobilier de la deuxième puissance économique mondiale sur la conjoncture globale sont difficilement prévisibles, mais surtout le marché des matières premières semble menacé.
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Photo : flickr / topgold