Sortons donc de la réserve une édition du Manon Lescaut de 1733, non pas reliée par Bedford, mais par Lortic. On remarquera au passage pourquoi un relieur français vaudra toujours au moins deux relieurs anglais :).
Amis Bibliophiles bonsoir,Je suis en voyage, aussi plutôt que de vous ennuyer avec mes tribulations, je pong le ping de Bertrand, ou plutôt ping son futur pong, enfin comprenne qui peut. :)
Sortons donc de la réserve une édition du Manon Lescaut de 1733, non pas reliée par Bedford, mais par Lortic. On remarquera au passage pourquoi un relieur français vaudra toujours au moins deux relieurs anglais :). Enfin, il est amusant de constater que deux bibliophiles firent relier un livre identique de façon très semblable. Et cela en valait la peine, puisqu'il s'agît ici de la rare première édition séparée de Manon Lescaut, et de la première édition sous cette date. L'exemplaire contient bien la faute page 220 (facétie de prote?) ou le chevalier nous confie qu'il souffre beaucoup "dans" Manon (au lieu de "sans", bien sûr). L'exemplaire présente aussi le titre de départ et le titre de la page 269 sur trois lignes (Harisse 22-3, n°7), Tchemerzine IX - 221. Une jolie petite rareté donc, que Lortic habilla d'un sublime maroquin rouge glacé à la Du Seuil, avec une large dentelle intérieure et surtout ses fabuleux petits fers au dos.
Joli quoi.HBertrand, je programme ce message pour le 15, étant en déplacement, peut-être auras-tu posté d'ici là, et ce sera alors un pong... ou un ping amusant entre les blogs.
Sortons donc de la réserve une édition du Manon Lescaut de 1733, non pas reliée par Bedford, mais par Lortic. On remarquera au passage pourquoi un relieur français vaudra toujours au moins deux relieurs anglais :).