"Je désire un univers parfait. À mon avis, on pourrait se laisser inspirer de ce travail de réellement construire une ville, de construire tout, presque une civilisation“ (Absalon). L’exposition "Absalon" consistera en 2 "cellules" en taille réelle, six "maquettes de cellules", une sculpture, 24 dessins des cellules, 2 peintures et 3 vidéos. En outre, l’exposition sera complétée par la pièce "Marie-Ange Guilleminot présente Absalon", une collection de matériaux numériques.
Ces cellules sont en effet des formations dans l’espace qui ont de forts liens avec l’architecture moderniste et avec le minimalisme. Elles ont été créées par Absalon (1964, né á Ashdod / Israël, 1993, décédé à Paris / France) entre 1987 et 1993. Entre sculpture, design, architecture et urbanisme, les compartiments d’Absalon – uniformément recouverts d’une couche de peinture blanche – jouent sur une combinaison d’unités modulaires pour imposer l’idée de clôture spatiale et de suspension temporelle. Ces constructions qui sont localisables entre spatialité réelle et imaginaire, fonctionnent en tant que métaphores pour des lieux minimaux qui s’assurent par leur existence physique, mais qui en même temps interrogent cette propre existence à travers leur conception et leur réalisation. Les principes formels de construction renvoient plutôt vers la dissolution ou la négation de ces cellules. Cela se manifeste à travers la surface lisse, uniforme et blanche, identique à l’intérieur comme à l’extérieur et non hiérarchique.