Sans doute le retour à l’activité musicale de Noel Gallagher, qui offrira son unique concert sur le sol espagnol le 26 novembre prochain dans la salle La Riviera de Madrid (http://www.salariviera.com/) accompagné par les High Flying Birds, formés exprès pour l’occasion, pourrait bien se présenter comme un des évènements musicaux plus espérés de l’année mais la question est, prenant spécialement en compte le lamentable échec de Beady Eyes, le groupe de son frère Liam, dans les listes des succès, si réellement quelqu’un attend quelque chose de fort aujourd’hui des anciens leaders du super groupe des années quatre vingt dix, Oasis.
Naturellement, du moins sur la base de leurs déclarations, si tristement prévisibles et insipides, personne ne pourra jamais convaincre Noel Gallagher qu’il n’est pas un des cinq ou dix meilleurs auteurs compositeurs de tous les temps et que l’importance de Oasis pourrait peut-être être comparable inclus à celle des Beatles, mais ce qui est sûr c’est que, comme il admit lui-même dans sa première entrevue après deux ans de silence éloigné des studios et des scènes, les gens ont cessé d’écouter sa musique. Noel pense que l’unique raison pour cela est attribuable au fait que quand on acquiert une popularité si grande comme celle de Oasis, l’importance du groupe en question est de caractère sociologique, iconique, mythologique, dont l’intérêt réside sur le fait de le voir et l’entendre, d’avoir ses disques et d’assister à ses concerts, et non pas à prêter une attention détaillée à son œuvre.
En se basant sur cet argument et malgré les peurs infondées pour la catastrophe sus mentionnée de l’aventure personnelle de Liam, il est confiant et espère que le public recommencera maintenant à écouter ses chansons, lesquelles lui paraissent si fabuleuses qu’il a décidé de se remettre au travail en sortant deux disques pratiquement en même temps (peu importe ce qu’il peut se dire de lui, le fait que Noel ait toujours été un créateur étonnamment prolifique semble indéniable).