Après les craintes que ceux qui ont encore une pensée pour les plus démunis en ces temps troublés ont connues il y a quelques mois, je suis heureux de vous partager l’information qui suit :
Le Programme européen d’aide aux démunis dont bénéficient des centaines d’organisations caritatives a obtenu lundi 14 novembre un sursis de deux ans, à la suite d’un compromis franco-allemand qui risque toutefois de sceller sa disparition à terme. Ces 480 millions d’euros annuels, tirés des fonds agricoles européens et servant des repas à 18 millions de pauvres via les banques alimentaires, étaient menacés dès l’an prochain d’une réduction drastique de 80 % à la suite d’un arrêt de la Cour européenne de justice, initié par l’Allemagne
[...]
Rien qu’en France, troisième pays bénéficiaire des fonds européens, 130 millions de repas sur les 440 millions généralement distribués ne l’auraient plus été dès 2012, selon les associations. Les Restos du Cœur, l’une des plus importantes associations d’aide aux pauvres en France, a salué lundi une décision «très responsable» qui évite à l’Europe une «crise humanitaire».
C’est une «bonne nouvelle» s’est félicité le président de la Fédération française des banques alimentaires (FFBA), Alain Seugé, tandis que le président du Secours populaire, Julien Lauprêtre, a fait part d’une «grande satisfaction pour tous les gens dans le besoin». «Il sera important dans les mois qui viennent de se mettre autour d’une table pour voir quel autre dispositif on peut imaginer» au-delà, a souligné le président des Restos du Cœur, Olivier Berthe. (source)
Posez donc la question aux responsables de vos partis habituels : se sont-ils posé la question ? Sont-ils prêts, en cas d’accès au gouvernement, à imputer cette dépense supplémentaire indispensable dans leur budget prévisionnel ? Comment la financeront-ils et à quelle hauteur ?