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Israël teste un missile doté d'un nouveau système de propulsion
Publié le 13 novembre 2011 par PlusnetIsraël a tiré mercredi 9 novembre avec succès un missile doté d'un nouveau système de propulsion à partir de la base aérienne de Palmahim, au sud de Tel-Aviv, a indiqué le ministère de la Défense au moment où les médias locaux évoquent l'éventualité de frappes israéliennes contre l'Iran, l'Europe ou la Chine.
«Le test du système de propulsion de fusée, prévu depuis longtemps, a été mené à bien», a déclaré à l'AFP un responsable du ministère de la Défense.
Cet essai survient alors que les médias israéliens évoquent ouvertement depuis quelques jours un débat en cours au sein du gouvernement entre partisans et opposants à une attaque contre les installations nucléaires iraniennes.
«Il s'agit d'un succès technologique impressionnant et d'un pas important pour la progression d'Israël dans la sphère des missiles et de l'espace», s'est félicité dans un communiqué le ministre de la Défense Ehud Barak, avant de partir pour une visite en Grande-Bretagne.
M. Barak a par ailleurs assuré que cet essai n'était pas lié aux spéculations sur d'éventuelles frappes préventives contre l'Iran, selon des médias israéliens.
D'après ces derniers, l'engin lancé mercredi de la base de Palmahim est un «missile balistique».
Selon des experts militaires étrangers, Israël développe depuis des années un missile sol-sol «Jéricho 3», à plusieurs étages, qui pourrait être équipé d'une tête nucléaire, chimique ou bactériologique d'un poids pouvant atteindre 1300 kg.
Ce missile a une portée de 4500 à 7000 km et pourrait donc atteindre l'Iran. Israël a déjà procédé à plusieurs tests de cet engin en Méditerranée, le dernier le 17 janvier 2008.
Israël et les États-Unis accusent l'Iran de vouloir acquérir l'arme nucléaire sous couvert du développement de son programme civil, ce que dément Téhéran.
Le magazine Newsweek a récemment rapporté que les États-Unis avaient autorisé la vente de 55 puissantes bombes anti-bunkers à Israël.
Concernant l'arme atomique, les dirigeants israéliens pratiquent une politique dite de «l'ambiguïté» qui consiste à ne jamais confirmer ou nier que l'État hébreu possède un arsenal nucléaire.
Depuis plus de 40 ans, les différents gouvernements affirment ainsi qu'Israël ne sera pas le «premier à introduire l'armement nucléaire au Moyen-Orient».
Mais, selon des sources étrangères, Israël -qui a refusé de signer le Traité de non-prolifération (TNP) des armes nucléaires- dispose d'au moins 200 ogives nucléaires ainsi que de missiles à longue portée et de sous-marins dotés de missiles balistiques.
Par précaution, tout le programme nucléaire israélien est couvert par la censure militaire, que les médias israéliens contournent en se retranchant derrière l'avis d'«experts étrangers».
Aucun dirigeant israélien n'a osé jusqu'à présent briser le tabou en reconnaissant l'existence d'un stock nucléaire.
Ces dernières années, toutefois, les allusions concernant ce dossier se sont faites de plus en plus transparentes, notamment de la part du président Shimon Pérès, considéré comme le «père» du programme nucléaire israélien lancé en très étroite coopération avec la France à la fin des années 1950.
Source : Cyberpresse
Union Révolution Citoyenne