Un plan d'austérité pour éviter la faillite. Et la culture première cible du gouvernement. Une hypocrisie démagogique de plus de la part de mister bling-bling qui préfère surtaxer le loisir plutôt que les Rolex.
Lang, mon ami, reviens parmi nous! Tandis que Malraux se retourne dans sa tombe, Sarko s'enterre dans une politique résolument aculturée qui risque, à long terme, de pénaliser gravement une France dont les cerveaux ont de plus en plus tendance à fuir vers l'étranger.
Jusqu'à présent, les mesures de rigueur évitaient soigneusement de toucher au patrimoine intellectuel, artistique du pays. Même la droite ne prenait pas le risque d'amoindrir les biens culturels. Aujourd'hui, les refuges de l'esprit n'ont plus la cote et l'exception française sombre dans la plus sourde indifférence.
J'expliquerai donc à mes enfants que je n'ai plus les moyens d'acheter des livres. Qu'ils n'ont qu'à télécharger leurs zique sur internet. Que le streaming existe pour mater tous les films. Que le droit d'auteur et la propriété intellectuelle coûtent trop cher pour moi et que de toutes les façons, la culture est un fardeau pour l'esprit. Une arme redoutable qui pourrait leur donner des idées de rébellion.
Haro sur l'intello. La culture en pâture. Les bouquins au tapin.
Enfin, moi, ce que j'en dis...
Fanny Lesguillons