Critiques Séries : Desperate Housewives. Saison 8. Episode 8.

Publié le 14 novembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

Desperate Housewives // Saison 8. Episode 8. Suspicion Song.


Que s'est-il passé dans cet épisode de Desperate Housewives ? Marc Cherry a t-il peint les tableaux de Susan lui même et malencontreusement à confondu l'eau des pinceaux avec son verre de chardonnay ? En tout cas, cet épisode prenait une forme assez bizarre. Au fond, il était pas terrible, je me suis pas ennuyé, mais j'ai trouvé que les situations étaient pas drôles. La première reste Lynette, déguisée en paysanne et ma pauvre famille Ingalls doit être jaloux de son accoutrement. Le but était quand même de la rendre plus désirable aux yeux de Tom non ? Personnellement je vois ça je fuis comme la peste. Et Renée, seule à pouvoir faire des blagues la dessus, parvient à me faire décrocher un fou rire. De plus, Lynette et Renée nous montraient dans cet épisode pour une fois qu'elles avaient du travail dans la vie - conseiller en décoration d'intérieur - et la scène en elle même était plutôt bonne. En tout cas, le rire était de mise. Vanessa Williams est tellement excellente cette année dans Desperate Housewives que les cheveux tout lisses de Lynette se sont mis à friser. Ah, Desperate Housewives, ne vous méprenez pas, j'adore la série, et l'épisode m'a fait passé un bon moment, mais il y a des moments où il faut dire ce qu'il y est.
L'intrigue de Carlos alcoolique est plutôt bonne dans son ensemble. En tout cas on évite le ridicule. Même si la facilité scénaristique est là : le plus gros client de Carlos à son entreprise est un ancien alcoolo lui aussi, et il conseille comme un bon parrain le ferrait, d'aller en cure de désintoxication. Une idée judicieuse, qui n'est pas sans risque pour sa vie professionnelle - surtout quand une nouille est tombée dans le potage, et je parle de Gaby qui va raconter à un certain Jeffrey, au physique de carotte, que son patron a un problème avec l'alcool -. La déraison est certes là mais j'aime bien l'évolution de l'histoire. De plus Gaby est toujours aussi excellente. Le parallèle de l'alcool est toujours là avec Bree qui dit durant l'épisode que l'alcool était son seul ami à un moment de sa vie. Et bim ! Patatra, tout le monde la laisse tomber car elle a encore fait des cachoteries avec Chuck… Sérieusement Bree… Du coup Gaby aussi la laisse tombée et, le cliffangher c'est donc une Bree qui retrouve les joies de ce liquides si jaune et si bon. Elle était si drôle quand elle était bourrée dans la saison 3, espérons que ce soit de nouveau le cas cette saison.
Du côté de Susan, on est toujours dans son entreprise de devenir une grande artiste. Andre propose donc à un de ses amis qui a une galerie - et qui l'a découvert quelques années auparavant - de venir faire un tour dans sa classe afin de dénicher un talent. Forcément ce sont les tableaux de Susan qui vont lui flasher le nerf optique. Sauf que voilà, ces peintures sont quand même de terribles immondices. Je me demande comment on pourrait vouloir de ça dans son séjour. Il y a de quoi s'inquiéter de la santé mentale de ce cher bonhomme, dégoûté par le corps des femmes - oui, il ose le dire, et si c'est pas Marc Cherry qui a écrit cette ligne de dialogues, je ne comprends plus rien -. Plus on avance plus l'intrigue ne sert à rien, sauf dans les dernières minutes quand Chuck découvre les peintures de la petite Susan - qui est donc une jeune André d'après l'ami de la galerie alors qu'en fait, elle doit être plus vieille de André dans la réalité, c'est ironique ? -. On voit très bien que Chuck a découvert qu'elles avaient tuées quelqu'un et qu'elles ont cachées le corps. Reste à savoir qui, pourquoi, comment, et surtout pour lui d'avoir des preuves tangibles.
L'intrigue policière s'avère donc excellente, et Jonathan Cake est toujours aussi intéressant. Ce personnage est una tout de la saison, bien qu'il fasse par moment très soap et donc surjoue certaines scènes. Au final, ce nouvel épisode de Desperate Housewives était vraiment loin d'être terrible. Je me suis pas ennuyé, mais je me demande bien ce que les scénaristes attendent pour nous réveiller un peu le dragon qui se cache derrière. Maintenant que les 4 amies sont séparées, chacune va sûrement tenter de sauver sa peau comme elle le peut. Il semble dans cet épisode que seule Lynette ne pense pas trop aux conséquences de leur acte, surtout quand elle se retrouve face à Tom, ou sous Tom - NDRL sous le lit -. Cela manquait beaucoup d'humour bien que certaines scènes prêtaient à sourire, ce n'était pas aussi tordant que le début de la saison. Petit coup de mou je présume avant un retour à la normale dans les prochains épisodes. J'espère que cette transition va apporter quelque chose de bon. J'ai confiance en Marc Cherry comme depuis les débuts de la série, une confiance peut être aveugle mais attendons de voir ce qu'il va nous sortir de son chapeau avant de voir.
Note : 4/10. En bref, un épisode qui manque clairement de style.