Crise : Balayage à droite (italie), promotion à l’extrême-droite (grèce)

Grèce : Entrée du parti grec de l’extrême droite (LAOS) dans le gouvernement de la République grecque. C’est pour les socialistes un choc !

Sarkozy a félicité le Gouvernement Papadémos ! Mais les socialistes Français s’y refusent. M. Karatzaféris, leader du LAOS, ancien responsable d’un mouvement de jeunesse soutenant les colonels grecs qui installèrent la dictature dans ce pays ne peut en rien aider le peuple grec à sortir de la crise. Voilà où mène l’Europe quand elle tourne le dos aux peuples, en imposant des austérités brutales et aveugles sans donner la possibilité et le temps pour le redressement et en s’immisçant dans le fonctionnement démocratique des Etats-membres. A la crise économique et sociale s’ajoute une crise politique et démocratique.

Italie : Une fin d’un règne désastreux !

Le « cavaliere » Berlusconi est tombé de cheval, conspué par la foule, sa majorité parlementaire s’est brisée et sa démission donnée au Président de la République. L’Italie se trouve dans une situation des plus sombres, sur les plans financier, social et de morale politique. Mario Monti, économiste libéral, homme de droite et européen convaincu, a été désigné Président du Conseil et forme son gouvernement spécifiquement « technique » puisque le Parti Des Libertés, droite majoritaire au Parlement, a exigé qu’aucun « politique » n’y figure. Pier Luigi Bersani, leader du Parti Démocrate, centre gauche, refusant des élections anticipées qui aggraveraient l’absence de gouvernance du pays, soutient fermement Mario Monti pour des mesures d’urgence de rigueur et d’équité sociale qui puissent stopper la descente aux enfers d’une Italie qui aura bien du mal à retrouver sa crédibilité.