"Je ne pense pas être quelqu'un de violent", pourtant Angelo Castronovo a été condamné, mardi, à 2 mois avec sursis (1) pour coups et blessures volontaires sur sa femme, le 1er août 2006.
Une sanction proche des réquisitions du procureur Claire Dollmann qui avait demandé 3 mois avec sursis en raison de la « différence » entre les faits allégués et « la réalité des traces constatées par un certificat médical ». Par ailleurs, « il ne faut jamais banaliser les violences conjugales ».
En l'espèce, un coup de coude à la tête et un coup-de-poing dans les côtes.
La plaignante faisant état d'un couteau pointé sur sa gorge - sans être attesté par le certificat médical - qu'a nié le mari cogneur. Quant au reste, « je l'ai peut-être poussée avec la main » pour s'extraire d'une dispute avec sa femme.
Une querelle liée à une discussion financière qui intervenait dans un contexte tendu qui avait valu aux époux une condamnation pour violences réciproques en 2006.
« Jamais d'argent »
« Elle était dans une situation de dépendance totale car elle ne travaillait pas et que monsieur n'a jamais voulu de compte joint (...) Elle n'avait jamais d'argent sur elle et devait en quémander, a expliqué Me Déborah Lorenzi-Martarello pour la plaignante. Il ne supportait pas qu'on parle d'argent et partait s'enfermer dans une pièce. »
À la défense, Me Jacques Sbarrato a demandé l'indulgence s'agissant de « violences domestiques à ramener dans leur juste proportion » et d'un « contexte familial très difficile » envenimé par « des scènes continuelles » de la part de l'ex femme. Enfin, cette dernière serait « défavorablement connue » pour ses « altercations » conjugales.
1. Sous le régime de la liberté d'épreuve pendant trois ans, en plus de 1 500 E d'indemnisation contre les 2 500 E demandés par la partie civile aujourd'hui divorcée.
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