Les démocraties occidentales sont pour l’instant incapables de définir leur mode d’implication dans ce nouveau type de guerre en raison du blocage sur la légitimation d’une posture offensive dans le cadre des relations internationales de l’après seconde guerre mondiale. Cette situation est en train d’évoluer sous la pression des forces qui articulent leur stratégie autour de la guerre de l’information. L’exemple de l’Afghanistan est éclairant : les talibans sont incapables de battre militairement les forces de la coalition. En revanche, les assassinats ciblés de représentants du régime (frère du Président afghan, maire de Kandahar) en juillet 2011 sont des actions spectaculaires destinées à prouver au monde qu’ils sont partout et frappent où ils veulent dans leur pays. Il en est de même pour les attentats suicides ou par engins explosifs comme les IED (« Improvised Explosive Device »). Comment les démocraties occidentales vont-elles intégrer cette nouvelle dimension de la guerre et surtout comment vont-elles se donner les moyens de la mener ?
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Cet article a été publié dans le dernier numéro de la nouvelle revue de géopolitique.