genre: comédie horrifique (interdit aux - 12 ans)
année: 2005
durée: 1h30
l'histoire: Entourée d'une donzelle sexy, d'un geek boutonneux et d'un huluberlu, une journaliste se rend dans une région isolée de Grande-Bretagne pour enquêter sur une grossesse dont la paternité pourrait revenir à des aliens.
la critique d'Alice In Oliver:
C'est indéniable, le réalisateur de cette série B (voire série Z), Jake West, possède un univers. Un univers largement inspiré par les premiers films horrifiques signés Peter Jackson et par certains films d'horreur anglais, tels Shaun of the Dead.
De sacrées références dont n'a pas à rougir Jack West, tant le bonhomme maîtrise son sujet dans Evil Aliens.
Dans une région reculée de la Grande-Bretagne, des extraterrestres idiots mais très méchants pratiquent des expériences de grossesse sur des jeunes femmes. Le but ? Faire proléférer leur race sur la Terre !
Oui, le scénario tient sur un ligne. Mais une journaliste, accompagnée de quelques personnages hauts en couleurs et tous plus abrutis les uns que les autres, mène sa petite enquête.
Le spectacle est tout à fait jouissif et donne lieu à quelques séquences très amusantes, notamment celle où une blondasse massacre et découpe à tour de bras des extraterrestres. Une scène d'anthologie qui rappelle évidemment celle de Braindead (de Peter Jackson, déjà mentionné plus haut).
Après, Evil Aliens reste prisonnier de son budget limité.
On se demande ce que serait capable de faire Jack West avec plus de moyens. En l'état, ça reste un bon film d'horreur burlesque, volontairement sanglant, mais toujours à base de sauce tomate.
Bref, ça sent le film tourné entre potes et on sent ici un vrai bon état d'esprit pour une série B qu'il conviendra de regarder au 36ème degré.
Note: 11.5/20
Note nanardeuse: 16/20