La société Email-brokers a réalisé une étude sur la politique internet dans 21 pays européens. Plus de 2,6 millions de sites français actifs durant plus de deux ans ont été analysés et décortiqués. Conclusion : la France est à la traîne sur Internet.
Sur les 2,6 millions de sites Internet français, 2,2 millions sont des sites à vocation professionnelle, 132 000 sont des sites de e-commerce, 149 000 des sites du service public et 70 000 des sites du secteur non marchand. Les blogs et les forums ne représentent que 4% du marché. 57% des sites contiennent moins de 50 pages, 73 % n’ont pas été mis à jour depuis au moins un an et seulement 9% ont été mis à jour au cours des 3 derniers mois.
La loi française oblige toute entreprise française possédant un site Web à fournir sa dénomination ou sa raison sociale et son siège social, son numéro de téléphone, le nom du Directeur ou du codirecteur de la publication, sans oublier le nom, la dénomination, le numéro de téléphone ou la raison sociale et l’adresse du prestataire d’hébergement. Selon les données de la société belge, 23% des sites français et 71% des sites de services publics sont illégaux, car leurs mentions légales sont incomplètes, voire absentes. En revanche, 73% des sociétés de services, des industries, des banques et des assurances respectent la réglementation.
Quant à la création de sites web, certaines régions françaises sont plus fertiles que d’autres. 17% des sites français sont accueillis par Paris et l’Ile-de-France, 9% par Lyon, 5% par Lille, 4% par Marseille et Bordeaux, 3% par Strasbourg.