Des policiers californiens ont entrepris de démanteler, lundi matin avant l'aube, le campement des manifestants du mouvement «Occupons Oakland».
Les manifestants n'ont semblé offrir qu'une résistance symbolique, même si certains ont été menottés et emmenés. Les policiers avaient précédemment tenté de démanteler le campement le 25 octobre, à l'aide de gaz lacrymogènes et de sacs de plombs.
La veille, des centaines de manifestants avaient été évincés, parfois dans la violence, du campement qu'ils occupaient depuis des semaines à Portland, dans l'Oregon. Une cinquantaine de personnes avaient été arrêtées.
Des responsables de partout aux États-Unis font pression sur les manifestants pour qu'ils mettent fin à leur occupation après au moins quatre décès, dont deux par balles.
À Oakland, les dirigeants ont insisté pour que le mouvement prenne fin après qu'un homme ait été abattu près du campement, jeudi. La police affirme que la victime et au moins un des deux suspects sont des résidants du campement, ce que nient les manifestants.
La police avait ordonné aux manifestants, dimanche, de quitter les lieux. La mairesse d'Oakland, Jean Quan, avait permis aux manifestants de se réinstaller après avoir été critiquée pour le raid du 25 octobre, et le mouvement avait depuis pris de l'ampleur. Environ 150 tentes étaient érigées en date du 8 novembre.
Source : Cyberpresse
Union Révolution Citoyenne