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La poesie de françois teyssandier vue par patricia laranco.

Par Ananda

Les éléments, dans leur aigu.

La pierre, le vent, l'eau, la lumière, l'ombre, l'arbre qui sans fin se croisent, s'entrecroisent, interagissent dans un ballet riche de chocs, de heurts autant que de résonnances essentielles.

La poésie de François Teyssandier est une poésie de l'éclair nu, une poésie d'oxygène, d'air raréfié riche et cuisante.

Elle fouille, décortique la pulpe des élément jusqu'à '"os".

Elle cherche, à coups de bec dur de rapace, l'os de la Poésie. Aimant à foudroyer, elle s'enracine dans la minéralité muette du cri, dans l'âpre sensualité couturée de violences qui marque les paysages de  soleil, de caillou, de clarté vive.

On dirait qu'elle veut ramener le verbe à l'essence pointue du monde, pour l'y planter, l'y crucifier. A moins que ce ne soit l'inverse...à moins qu'elle ne veuille forcer ce que l'univers à de transparent pour débusquer, au-delà, la présence agissante du verbe.

Comme les ailes d'Icare trop près du soleil, c'est une poésie de hauteur, d'ascension incandescente.

Je l'associe à des lieux sauvages, bruts, méditerranéens.

Elle est née du haut ciel, du roc, du grésillement de la lumière, de la morsure glaciale qu'inflige l'eau des torrents au cours heurté.

Pour ma part,  sa force, son austérité de déchirure m'enchantent, et j'engage tous ceux qui ne connaissent pas encore à la découvrir. Au plus vite !

Patricia Laranco


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