L’année dernière, Activision nous proposait un jeu sous licence Spider-Man incluant quatre hommes araignées issus de différents univers. Pour ce Spider-Man : Aux Frontières du Temps, le studio Beenox revoit sa toile pour cette fois-ci ne plus réunir qu’un Spiderman du XXème siècle et celui de l’année 2099.
Au final, un titre sympathique mais à la rejouabilité très réduite.
Peter Parker aime jouer avec la physique, que ce soit avec les dimensions ou le temps. C’est ce dernier qu’à choisi le studio québecois pour baser le gameplay du nouveau titre original Spider-Man. On contrôle ainsi un Spiderman de deux époques différentes au travers d’un scénario basé sur le voyage dans le temps : certaines des actions du passé auront ainsi des conséquences sur le personnage du futur. Des interactions intéressantes mais assez limitées, la faute à une action très scriptée comme la majorité des productions actuelles.
Aussi, l’action se passe dans un lieu plutôt confiné, certes sur deux époques différente : les usines Alchemax Industries. En effet, cette société concurrente de la firme créée par une certaine famille Stark (les univers Marvel aiment se mélanger aussi) se sert de la faille spatio-temporelle pour assoir sa position dans les nouvelles technologies. C’est en son sein qu’il va falloir agir, sur deux échelles du temps.
On a donc face à nous un beat’em all mâtiné de plateforme relativement facile à prendre en main, à part peut-être dans les phases de jeu sur les murs ou les caméras se placent bizarrement. Les deux héros disposent de coups semblables mais aussi de quelques caractéristiques propres, avec possibilité d’upgrader ses capacités via une Toile des Défis, ce qui ajoute un petit plus côté intérêt.
Graphiquement, on a vu mieux mais ce n’est pas si moche non plus : les Spider-Man sont bien dessinés mais le reste ne l’est pas forcément ; les cinématiques sont par contre excellentes.
On fera fi de la variété et des ennemis qui se ressemblent un peu trop souvent. Les fans apprécieront les quelques bonus dissimulés ici et là.
Pour un jeu basé sur une licence, ce Spider-Man : Aux Frontières du Temps ne s’en sort pas si mal au vu des bouses habituelles que certains éditeurs nous sortent pour des raisons financières évidentes. Malheureusement, n’est pas Batman qui veut ! Le jeu s’avère vite répétitif, sans grande liberté, même si on prend plaisir au début à contrôler l’homme araignée et si l’humour est bien présent. Au final, Spider-Man : Aux Frontières du Temps est plutôt un jeu à recommander aux fans ou ceux qui veulent éviter à tout prix les gros blockbusters de fin d’année (si, si : il y en a !). On appréciera d’ailleurs de ne pas l’acquérir au prix fort de ces derniers mais en ces temps de disette, chaque euro compte, alors…