Avec un nom plutôt curieux, Karkwa, se révèle en fait être LA bonne surprise de la soirée. Ouf, on se réveille enfin, le groupe est en forme et en particulier le chanteur principal qui fait le show, allant jusqu’à balancer quelques blagounettes entre les morceaux, augmentant encore la proximité et la connivence avec le public.
Evidemment, après avoir sorti déjà quatre albums, nous avons à faire à de véritables pros. De plus, l’accueil est extrêmement chaleureux de la part du public et en particulier des canadiens vivant à Paris et présents ce soir-là.
De notre côté, nos vœux pour le festival Les Inrocks sont quasi-exaucés : découvrir un nouveau groupe qui a un très bon son et une bonne énergie, avec un soupçon de folk dans leurs compositions, mais aussi avec un côté rock brut bien marqué. On jubile.
Karkwa nous fait la démonstration qu’on peut tout à fait chanter en français et sonné 100% rock, ce que nos groupes hexagonaux ne parviennent que rarement à faire. Après nous avoir abreuvés avec leurs humoristes et leurs chanteuses à voix, il se pourrait bien que le Canada devienne le premier pays fournisseur de groupes de rock français !
Il se pourrait également que le public déjà très friand de Arcade Fire, fasse dès demain, des pieds et des mains pour revoir Karkwa dans de plus grandes salles. StreetGeneration remercie vivement les organisateurs du festival de nous avoir permis de découvrir enfin ce groupe pour un live endiablé qui restera à jamais gravé dans nos mémoires.
Extrait de l'article de William (+ photo) dans StreetGénération le 13 novembre 2011