Arrêts Maladies: Médecins , Malades ...Présumés Coupables...

Je pars faire mes visites.

Tout à l'heure , le Président de la République va faire un discours à Bordeaux sur la fraude sociale après avoir visité la CAF. .. ( je ne pense pas qu'il va faire la queue et attendre très longtemps pour rentrer comme c'est l'acoutumé..)

Je pars donc faire mes visites.

Petite statistique perso...

Ce matin. Rien Pas d'arrêt .

Samedi matin dernier : 2 arrêts maladies prescrits.

Le premier pour une jeune vendeuse en boulangerie prise d'une gastroentérite. Cas de force majeure.

La seconde. Une salariée de l'hôpital dépressive et en plus en délicatesse avec sa surveillante.

Elle a déjà été arrêté deux semaines. Je la vois pour son suivi.

Chose très rare pour une salarié de l'hôpital, elle a déjà été contrôlé la semaine dernière sur demande de son administration par une consoeur qui l'a gentiment invité à me revoir afin de prolonger son arrêt.

Chaque arrêt de travail comporte une case pour le médecin conseil à propos du motif médical de l'arrêt.

Chaque médecin est "surveillé" car notre "taux d'arrêt...nombre d'Indémnités journalières délivrées" nous est communiqué et mis en perspective avec les statistiques locales. Perso, je suis dans la moyenne.

Depuis quelques années , au délà de trois semaines... un mois d'arrêt, la personne est le plus souvent vu par le médecin conseil.

Quid des propositions à venir aujourd'hui....?

Le remboursement par le malade, et pour le médecin... comment justifier ..?

Que l'on nous retire cette disposition ?

On laisse alors à la sécurité sociale la responsabilité de faire le boulot et délivrer la totalité des arrêts de travail...? Pas possible.

Au final . On retrouve toujours la même démarche de stigmatisation et de mise en opposition .. des actifs sur les chomeurs ou les jeunes, des biens portants sur les malades....

Les outils de lutte contre la fraude sociale existent déjà et sont déjà mis en oeuvre.

Je crois me rappeler qu'une très faible frange de médecins délivrant d'une façon trop élevée les arrêts sont déjà mis sous le régime de l'accord préalable.

Il va donc y avoir aujourd'hui encore beaucoup de mousse médiatique afin de souffler un peu plus sur les peurs de faillite du système sociale en cette période de crise.

Mais cela ne jusitife pas tout et encore moins de mettre en accusation les malades et les médecins.

On en reparle après le discours de ce midi. Je suis en retard..!